11 novembre 2006

Logique de Mort


Logique de Mort
Cet article n engage que son auteur

Logique de Mort
L'auteur de cet article
Olivier Rafowicz est colonel de réserve.

Ce matin, plus de vingt Palestiniens, des enfants et des femmes ont trouvé la mort alors qu’un obus de l'artillerie israélienne, pour des raisons encore inconnues, a été détourné de son objectif premier pour toucher de plein fouet un immeuble d'habitation dans l'un des quartiers de Beit Hanoun. Des morts qui, grâce aux images des agences de presse, font la une.
Tous les journaux télévisés de par le monde relatent avec toujours la même verve la bavure par des grands titres, tels «massacre» ou encore «massacre de Palestiniens par les Israéliens»
Ces images terribles, dramatiques et insoutenables nous rappellent des images semblables, vues plus tôt dans les décombres d'un autre immeuble, celui de Kfar Kana durant la guerre entre Israël et le Hezbollah, cet été.
Dans les deux cas, des dizaines de civils palestiniens et libanais sont morts, pris dans la logique de mort instituée et décidée par ceux qui les dirigent : le Hamas chez les Palestiniens, le Hezbollah au Sud Liban.
Dans les deux cas, les organisations islamistes intégristes, que celles-ci soient d'obédience chiite ou sunnite, font rayonner le culte de la mort au cœur de leur mode d'action et de leur idéologie. On montre au plus grand nombre possible de cameras de télévision, de jeunes enfants tués ou blessés. On crie «Allah Akhbar» et «mort à Israël» en portant des corps d'enfants morts devant les équipes de journalistes étrangers, comme si tout ceci se trouvait totalement déconnecté du contexte de vouloir combattre et détruire Israël.
Qu'ils soient secouristes ou pères de famille, on joue la carte de l'incompréhension, de la naïveté et de la victime éternelle face au diable israélien.Il ne faut pas oublier et l’affirmer haut et fort que plus de 1000 roquettes de type Kassam s'abattent depuis un an sur Israël, surtout depuis le désengagement de la bande de Gaza.
N'oublions pas non plus que le gouvernement du Hamas, soutenu à bras le corps par l'Iran et la Syrie, cherche la destruction totale de l'Etat d'Israël et l’un des moyens de cette politique de destruction par les armes et les bombes passe par la délégitimisation politique et morale de l'Etat d'Israël.Aujourd'hui, au-delà du drame humain, le coupable se trouve être, une fois encore, une démocratie qui se défend pour continuer à exister dans une région où les autocraties et les dictatures sont en vigueur.
Et ironie du sort, les victimes ne se trouvent pas être les enfants et les femmes innocents qui, par malheur, ont perdu la vie aujourd'hui, mais les leaders du Hamas et le Djihad islamique qui, par l'exploitation vicieuse et diabolique des images de leurs morts, vont justifier leur politique terroriste et leur logique de mort.
Le culte du martyre. L'Etat d'Israël et l'armée israélienne y sont, dans ces deux cas et malgré eux, entraînés depuis des années et cette dynamique s'accélère ces derniers temps pour devenir une véritable logique de mort. Ce ne sont pas les morts qui créent l'événement.
Ce sont les morts qui créent le sensationnel. Ce sont les morts, et si possible des enfants morts ou des femmes mortes, qui permettent au Hamas en particulier et au peuple palestinien en général, de s'affirmer face à un monde qui attend de tels drames, de telles tragédies et de telles erreurs israéliennes.
Ce sont les morts libanais, les corps d'enfants déchiquetés pris dans le tourbillon de la guerre, qui permettent au Hezbollah et à Nassrallah de crier haut et fort : «Regardez donc ce qu’ils nous font subir ! Regardez et jugez !» ; le tout en s'adressant à une communauté internationale qui, comme nous en Israël, comme nous les Israéliens, ne peut accepter de voir un enfant mort, une femme tuée par une bombe, sans différence de race et de religion.
Le drame, dans ce conflit sans fin qui voit un monde musulman qui ne nous reconnaît pas en tant qu'Etat et en tant que peuple ayant droit à un Etat, est qu'i réussit malgré tous nos efforts à nous plonger dans cette logique de mort.Ce matin, d'après les premiers éléments de l'enquête, alors que Tsahal, l'armée israélienne, s'est retirée de Beit Hanoun dans le nord de la bande de Gaza, après une opération dont le but visait à détruire les lanceurs de roquettes Kassam et les équipes terroristes qui les actionnaient, l'armée a reçu l'ordre de reprendre les tirs d'artillerie vers des zones inhabitées pour créer une sorte de dissuasion quotidienne et stopper totalement les tirs de roquettes vers les localités israéliennes.
Un obus a frappé par erreur un immeuble. Des dizaines de Palestiniens ont été tués et les tirs de Kassam n'ont, pour autant, pas cessé.
Il semble que les Palestiniens aient décidé de pousser Israël à bout.
Nous sommes consternés en Israël de constater que le conflit s'embourbe, qu'il n'y a pas de solution et qu’entre les attaques et les bombardements de villes israéliennes et les réactions des civils des deux cotés, ces derniers paieront, comme toujours, le prix de la guerre.
Que faire alors ? Que faire quand l'autre sanctifie la mort comme valeur absolue et exploite le sang de ses propres enfants ? Comment se sortir de cette logique de mort qui parait aujourd'hui diriger tout droit les masses palestiniennes et islamistes vers une sorte de martyr collectif.
Ce matin, de nouveau, Israël est coupable. Aujourd'hui, de nouveau, les politiques, les portes parole et les diplomates israéliens devront se justifier face aux critiques du monde dans son entier. Jusqu'à quand Israël devra-t-il mener cette sale guerre pour exister ?
Pas de réponse aujourd'hui.C'est un nouveau coup porté à l'image d'Israël. C'est un nouveau drame chez les Palestiniens dont les dirigeants, avec une démagogie sans nom, appellent dès maintenant des représailles et encouragent la production de nouvelles bombes humaines. Nous appelons la communauté internationale, les modérés de tout bord, à faire pression sur les organisations palestiniennes pour qu'ils cessent leurs exactions, avant que d'autres morts ne surviennent.
Il faut sortir de la logique de mort avant qu’il ne soit trop tard pour l’ensemble de la région. Avant-hier, à Téhéran, 1300 terroristes suicidaires se sont inscrits pour perpétrer des attentats chez nous, ici. Ce culte de la mort chez les Islamistes fondamentalistes ne va que s'accélérer et s'élargir. Avant de juger aujourd'hui Israël, prenez soin de regarder dans la direction du véritable responsable.
Cette logique de mort pratiquée par l'Islam fondamentaliste n'est pas en vigueur uniquement ici mais, elle touche également l'Europe et le monde libre en général. Prenez garde, le piège est tendu. N'y tombez pas.

10 novembre 2006

réfléchissez sur cette horrible page des caricatures

réfléchissez sur cette horrible page des caricatures antisémites qui ont tenu leur Congrès en Iran, dont un lauréat français au dessin négationiste (on pensait que la législation française interdisait cela, on va voir s'il y aura procès).
Vous découvrirez jusqu'où on peut aller dans la délectation du mal. http://www.iran-resist.org/article2755 L'auteur, Chard France 2nd Prix : 9000 $ dans la poche pour cette ignominie+ Trophée + Mention HonorableFrançoise Pichard, née le 2 novembre 1941 à Lion-en-Sullias (Loiret), également connue sous les pseudonymes de Chard et de Pscharr, est une dessinatrice française, connue à la fois comme caricaturiste de presse et illustratrice de livres pour la jeunesse!!! Lisez ici pour savoir qui est cette éducatrice de la jeunesse de France. De sensibilité d’extrême droite, elle publie ses dessins dans l’hebdomadaire Rivarol et dans le quotidien Présent. Lisez ces liens, vous serez conscient de ce qui se passe sur ce qui VOUS concerne.

09 novembre 2006

Manipulations : Israël aujourd'hui, loin du prisme désinformant de la plupart des médias de l'Hexagone

Manipulations : Israël aujourd'hui, loin du prisme désinformant de la plupart des médias de l'Hexagone

par Hélène Keller-Lind
resiliencetv.fr


Pour avoir une information réelle sur la situation en Israël et la région cet été, on ne pouvait s'en remettre aux médias français. A la plupart d'entre eux, tout au moins. Sous peine d'être « informé » sur France2 par des images d'Al Manar, par exemple...Al Manar, chaîne de télévision interdite en France. Celle du Hezbollah, « mouvement terroriste, » rappel rare de Nicolas Sarkozy.


Hezbollah qui entend rendre la planète « Judenrein », sans Juifs. En commençant par les Israéliens, qui envoie ses enfants mourir en « martyrs, » relègue les femmes, dûment voilées, aux fourneaux et aux langes. Avec le concours actif de la république Islamique d'Iran. Islamiste, en fait, fauteur de guerre et à deux doigts d'avoir la bombe atomique. Et un monde en pleine confusion laisse faire...

Qui sait que fin octobre Israël a donné les conclusions d'une enquête démontrant que ce sont des terroristes – habituellement qualifiés « d'activistes » ou de « militants » - du « Parti de Dieu, » qui tuèrent 85 personnes et en blessèrent des centaines à Buenos Aires en 1994, en visant un Centre communautaire juif ? Quelques Argentins « innocents » en ont fait aussi les frais au passage. Mais, peu importe, car ce ne pouvaient être que des « Infidèles »...Donc sans intérêt...Surtout pour un Etat qui se glorifie de fabriquer des bombes humaines.

Médias, à l'indignation sélective qui ont avalé tout cru le mega mensonge des « 1.200 civils libanais tués » par les forces israéliennes. Etrange, pas un seul « activiste » ou « militant » du Hezbollah n'aurait péri lors des combats de cet été. Ils sont nuls ces Israéliens ! Ils n'ont tué que des civils ! Femmes et enfants, bien entendu. Sans oublier quelques vieillards...De quoi largement justifier le concours de caricatures antisémites qui a fait les beaux jours « culturels » de Téhéran....
Et, comment ! Pas de drapeaux, ambassades, centres culturels brûlés ? Alors que 7 caricatures danoises avaient provoqué des violences dans nombre de pays musulmans!....
Ici même un mouvement musulman français dit modéré traîne le valeureux Charlie Hebdo devant les tribunaux pour crime de républicaine liberté d'expression....

Revenons à Israël. Voilà que la désinfo recommence en ce début novembre avec Gaza. On nous livre du bâclé, de l'orienté. Les forces israéliennes combattraient à Gaza « à cause du soldat Shalit kidnappé cet été. » Et alors, même si c'était vrai ! Car depuis quand peut-on rester les bras croisés s'il y a kidnapping assorti de demande de rançon ? D'autant qu'on ne sait pas très bien qui fait la loi dans la Bande de Gaza, évacuée douloureusement par Israël en été 2005. Hamas – le parti au pouvoir chez les Palestiniens, dont le but, foi de Charte, est de détruire Israël et qui reçoit, lui aussi, des subsides variés venus d'Iran- et Fatah, parti de Mahmoud Abbas, Président d'une Autorité Palestinienne, qui incite dans ses médias à la haine anti-juive et anti-Occidentale, s'y battent depuis des mois. Avec morts, blessés et tutti quanti. Mais ça, c'est pas intéressant, des Palestiniens qui se tuent entre eux. « La Faute à Israël » disent les bonnes âmes qui ne veulent que que la paix, bien sûr. Et accusent les Israéliens d'être des fauteurs de guerre car ne parlant pas aux Palestiniens. Ah oui ? Lesquels ?

Et si Tsahal se bat de nouveau à Gaza, c'est aussi et surtout pour cause de roquettes Kassam tirées quotidiennement à partir de cette Bande autonome sur les bourgades du sud d'Israël. Qui le sait ici ? Et si, d'aventure, les commentateurs en parlent, ils précisent qu'il « n'y a que des dégâts matériels... » Il y a bien eu quelques morts et quelques blessés, mais bon, c'est pas chez nous, alors...
Et si c'était Strasbourg, Nice ou Lille ainsi arrosé quotidiennement de roquettes, l'armée française resterait-elle l'arme au pied ? Sans doute car ses fins diplomates négocieraient-ils sans doute jusqu'à plus un homme avec l'ennemi.
Les armes, ça ne manque pourtant pas dans cette Bande qui serait hermétiquement fermée et dont la population serait au bord de « la catastrophe humanitaire et de la famine... ». Alors, comment ?....Bon, c'est facile, ces tonnes d'armes, elles entrent par des tunnels creusés sous la frontière avec une Egypte qui a des troubles de la vue. Et pourquoi pas des marchandises de première nécessité, alors? Pas besoin ! Car Israël laisse entrer vivres, fuel, médicaments, convois humanitaires dans la Bande. Sous surveillance, bien entendu.

Mais chut ! On ne touche pas au mythe du Palestinien affamé par « l'ennemi sioniste ».
D'ailleurs, de toute évidence, ces Palestiniennes transformées en « boucliers humains » par le Hamas, elles ne souffrent visiblement pas de malnutrition...On nous les montre quand même, sans indignation aucune, et sans rappeler que c'est la technique même du Hezbollah cet été, qui, ayant été prévenu des frappes de Tsahal par Israël, a très largement et cyniquement utilisé des boucliers humains. Points dans la guerre médiatique et « martyrs » en un seul coup.
Lors du retrait de Gaza Nissim Zvili, ancien Secrétaire général du Parti Travailliste israélien, alors ambassadeur d'Israël en France, expliquait que la Bande serait « un laboratoire montrant ce que les Palestiniens pouvaient faire de territoires évacués. » Comme Ariel Sharon et la grande majorité des Israéliens, il nourrissait l'espoir que l'expérience serait positive. Pour tous. Israéliens et Palestiniens confondus. Le premier pas vers une vraie paix...Illusions. Et fuite en avant des « responsables » palestiniens qui choisissent la guerre et la mort à tous les coups.

Et si Israël se bat aujourd'hui à Gaza, c'est aussi et surtout parce que l'Iran y installait un Hamasland au Sud d'Israël, à l'instar du Hezbollahland monté via la Syrie au Sud du Liban, au nez et à la barbe de soldats de la FINUL impuissants, voire complices. Comme ils l'ont été lors du kidnapping de 3 soldats israéliens en octobre 2000, achevés après leur enlèvement. Le sadique en chef Nassrallah prétendant des années durant qu'ils étaient en vie pour en tirer le meilleur prix, prolongeant ainsi la douleur des familles...pour les renvoyer en fin de compte dans des cercueils -.

A l'Est, il y a la barrière de sécurité, qui prévient attentats terroristes et...vols de voitures en Israël...-ce qui représentait une perte économique non négligeable-. Certes des cultures palestiniennes en ont pâti. Mais qu'est-ce qu'il vaut mieux ? Sauver des vies ou des plantes ?
Et il en aura fallu des attentats, des morts, des blessés, avec les inévitables répliques israéliennes et des morts et des blessés palestiniens, avant que des Travaillistes israéliens, Benjamin Ben Eliezer en tête, ne décident de la construire cette barrière de sécurité. Que curieusement, le rédacteur en chef du Nouvel Observateur appelle « Mur » dans son dernier livre. Bien qu'il dise, lui-même, que mur il n'y a que sur 10 % du tracé environ...Etonnant pour un journaliste si influent de ne pas mesurer le poids des mots...
Constatant le douloureux échec du retrait de Gaza, Ehoud Olmert, a, bien entendu, renoncé à évacuer des villages israéliens de Judée Samarie. Ce que lui reprochent des commentateurs ! Ahurissant ! A les entendre, il faudrait donc que cette région aussi puisse devenir un gigantesque entrepôt d'armement iranien, une base avancée des Ayatollahs.

Autre reproche : le Premier ministre israélien vient de faire entrer Avigdor Lieberman au gouvernement. Le chef du parti Israel Beitenou – Israel est notre maison – très largement russophone, serait pour certains le diable. Genre Le Pen en pire. Mais si tel est le cas, pourquoi la quasi totalité du Parti Travailliste a-t-il accepté son entrée au gouvernement sans broncher ? Il ne semble d'ailleurs pas inciter à tuer qui que ce soit, contrairement aux médias officiels palestiniens !
Et qui sait, ici, que des députés arabes israéliens, ont appelé à la victoire du Hezbollah cet été, ou se concertent, entre autres, avec le Premier ministre du Hamas, ou ses chefs à Damas ? En toute impunité ! Peut-on s'étonner qu'Avigdor Lieberman les accuse de trahison? Fraterniser et soutenir des entités ou dictateurs qui clament urbi et orbi vouloir détruire votre pays, c'est pas de la trahison, ça? Décidément, les mots n'ont plus de sens.

Au Nord. La FINUL new look mais vielles habitudes, la France et l'ONU fustigent l'aviation israélienne qui survole le Liban...
Or, si Israël envoie drones et avions dans la région c'est pour surveiller ce qui se passe sur le terrain en matière d'un réarmement par la frontière passoire avec la Syrie et qui contrevient à la fameuse résolution 1701 violée par tous les bouts par le Liban, sans que grand monde y trouve à redire. Sauf les Américains.
Cette résolution évoque en préambule « le retour inconditionnel des deux soldats israéliens kidnappés » cet été. Ce qui est resté lettre morte. Sans que les belles âmes ne s'en inquiètent. Kofi Annan, lui-même ne sait s'ils sont vivants. Et Jacques Chirac, qui s'était engagé à demander à la Croix Rouge d'intervenir, n'en sait pas plus. Semble-t-il.

Et, petit rappel : ce n'est pas uniquement pour libérer ses soldats, comme on l'entend ici là, qu'Israël est intervenu au Liban cet été. C'est aussi parce que le Hezbollah avait tiré des salves de Katushias contre le Nord d'Israël lors du kidnapping. Katushias qui tombent au gré des volontés terroristes sur les villes du Nord du pays depuis des lustres. D'où la construction d'abris où trouvèrent refuge les populations civiles. Ce qui explique qu'il y eut relativement peu de victimes côté israélien. En dépit des efforts libanais. Ce que d'aucuns reprochent presque à Israël...

Au Sud du Liban des abris souterrains il y en avait partout dans cette zone devenue gruyère. Pour les armes, les terroristes, les bunkers. Pas pour la chair à canon.

La résolution, donc. Elle réitère ce qu'avaient déjà exigé les résolutions précédentes : le désarmement des milices. Une milice le Hezbollah ? On ne peut quand même pas dire que ce soit l'armée régulière libanaise ! Alors, désarmé, le Hezbollah ? Bien sûr que non. Mais là, personne ne proteste. Pourtant, qu'est-ce qui est le plus dangereux ? Un avion qui survole et surveille ou une milice surarmée qui a déjà montré de quoi elle était capable : plus de 2.000 missiles tombés sur Israël en un mois, par exemple. Mais...il n'y a eu « que » 50 civils Israéliens tués, vous rétorque-t-on !

De tout cela qui en parle ici ? Resiliencetv.fr, entre quelques autres. Qui, tels Cassandre crient dans le désert. Ou qui, version positive, finiront par être entendus.
Tony Blair, l'administration actuelle des Etats-Unis ou le nouveau Premier ministre canadien et quelques autres honnêtes gens de par le monde ne se laissent pas berner par une désinformation galopante non plus. Ce qui pare au pire. Mais ne suffit pourtant pas si l'on veut la paix. La paix véritable.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé.

Il y en a marre !
Victor Perez
jeudi 9 novembre 2006 - 21:09






Devons nous nous morfondre en regrets pour être des compatriotes israéliens de celui ou ceux qui ont bombardé par erreur une habitation peuplée de civils ‘’palestiniens’’ ? Devons nous présenter nos excuses au monde entier pour cause de soutien indéfectible à cette armée qui a un code éthique, unique en son genre, érigé en véritable doctrine humaniste ? Devons nous supplier tous les ‘’moralisateurs’’ que compte cette triste planète afin que l’on pardonne à Tsahal l’erreur ayant amené la bavure de Beit Hanoun et non le « massacre » comme intitulé par la propagande antisémite palestinienne et repris ‘’gaiement’’ par celle d’Europe ?


Bien sûr que non !

Il est triste que des civils périssent lors d’actions militaires. Mais c’est la loi de la guerre. En ce cas très précis, peut on ignorer que ces ‘’Palestiniens’’ savaient le danger encouru par les actions entreprises dans leur entourage immédiat par les terroristes tirant sciemment des roquettes sur Israël afin de tuer et blesser volontairement le plus grand nombre de Juifs ? En aucune manière ! Il est évident que si nulle menace n’existait à l’encontre d’Israël à partir de ce territoire, ces victimes seraient encore parmi nous. Si le peuple israélien assume les conséquences des choix de leur Etat, quels que soient ses gouvernements, alors aux ‘’Palestiniens’’, et à eux seuls, d’assumer ceux que les ignobles individus qu’ils se sont choisis comme dirigeants leur font encourir. Et que nul ne vient ensuite nous faire le reproche d’agir afin de nous prémunir de toutes actions dangereuses pour les nôtres.

Les excuses ne font qu’accroître l’espoir de nos ennemis de nous éliminer, un jour, de la surface de la terre. Il est temps, pour nous, d’arrêter de penser et d’agir selon la ‘’morale’’ occidentale instituée par ceux qui ne risquent, pour le moment, ni leur confort et/ou ni leurs vies. Il est temps d’agir selon nos propres valeurs et surtout selon nos propres intérêts. Il est temps d’imposer la paix au monde arabo-musulman. En cela, qu’il faut leur faire comprendre qu’Israël utilisera la force préventive contre ceux qui prônent la violence à son encontre ou la négociation à ceux qui reconnaîtront honnêtement le droit des Juifs à disposer d’une parcelle de terre ancestrale afin de vivre en paix et en sécurité selon nos désirs bi-millénaires.

Peu de nations amies sont prêtes à défendre concrètement ce droit. La réalité affirme chaque jour un peu plus l’isolement d’Israël dans la défense de son existence. Ce pays se retrouve, petit à petit, en place d’une Tchéquie de 1938 dépourvue des Sudètes dans l’intérêt bien compris de la marche du monde.

Et la marche du monde, sans notre droit à l’existence en paix, doit, à l’avenir, nous être totalement indifférent. Aux hommes politiques israéliens, toutes tendances confondues, de le faire comprendre à ceux qui ont la condamnation sélective, l’accusation rapide et le bûcher prêt à être utilisé.

Le sang juif, israélien en la circonstance, n’a que trop coulé. Il est temps que cela cesse.

Victor PEREZ © http://victor-perez.blogspot.com

30 octobre 2006


Souviens toi… 30 octobre

Par Claude Bensoussan




Mémoire...

Rubrique quotidienne




1941

Les SS fusillent 200 juifs à Ioda (district de Charkovchtchina, R.S.S. de Biélorussie).

Des juifs sont rassemblés en grand nombre par les nazis à Pouchkine (R.S..S d’Ukraine) et fusillés.

Les SS assassinent 5 000 juifs dans la ville de Niesviez (R.S.S. de Biélorussie).

1942

Un convoi quitte le camp de regroupement de Westerbork avec 659 déportés juifs, à destination du camp d’extermination d’Auschwitz.

Environ 600 juifs de Garvolin (district de Lublin, Pologne) sont déportés à Zelichov (province de Varsovie).

Dernier jours de la déportation des juifs de Rava Mazoviecka (district de Varsovie) au camp d’extermination de Treblinka.
Le même jour sont déportés à Treblinka 800 juifs de Czmielov (district de Kielce, Pologne), 500 juifs de Konew (district de Kielce), 2 200 juifs du camp de Skarzysko Kamienna et 1 200 juifs de Pokrzyvnica (district de Kielce.

Les dernier juifs de Belchatov province de Lodz, Pologne) sont déportés au camp d’extermination de Chelmno.

Palestiniens/ Une culture de violence

Palestiniens/ Une culture de violence

PAR MICHEL GURFINKIEL
resiliencetv.fr
lundi 30 octobre 2006 -




" La violence, comme un démon, s’est emparée de nous…Elle nous a fait perdre la raison.. " Les étranges aveux du porte-parole du Hamas, le Dr Ghazi Hamad.





Quand les islamistes parlent d’un démon ou d’un cancer qui dévore le Moyen-Orient, ils font habituellement allusion à l’Etat d’Israël, au sionisme ou aux juifs. Mais la semaine dernière, le Dr Ghazi Hamad, le porte-parole officiel du Hamas, a retourné cette métaphore contre la " culture de violence " qui, selon lui, " corrompt " le monde arabe en général et la société palestinienne en particulier.

Dans un éditorial publié par l’hebdomadaire Al-Ayam, il demande en effet, ou se demande, à propos des affrontements entre son mouvement et le Fatah de
Mahmoud Abbas : " Sommes-nous vraiment une société violente ? Sommes-nous en proie à une maladie chronique de violence qui détruit notre tranquillité d’esprit et notre senfermés dans la prison de notre propre violence ? Notre peuple a-t-il fini par croire que la violence est la solution de tous les problèmes, et qu’on peut tout arranger avec des balles, des obus, un pamphlet incendiaire, des paroles atroces ? ".
Ces quelques mots se suffiraient à eux-mêmes. Ils constituent, pour un lecteur arabe d’aujourd’hui, l’équivalent d’une révolution copernicienne, où le Soleil, au lieu de tourner autour de la Terre, serait désormais placé au centre de l’univers. Mais Hamad va plus loin, car si la langue arabe est splendide, elle n’incline pas, comme l’hébreu ou le français, à la brièveté : " La culture de violence ", s’interroge-t-il, " est-elle désormais si profondément enracinée dans nos corps et nos esprits que nous ne pouvons lui échapper ni dans notre sommeil, ni quand nous sommes éveillés ? Je le crains, nous avons tellement capitulé devant la violence qu’elle est a pris le contrôle de notre vie tout entière : elle règne, toute puissante, sur nos foyers et nos voisinages, sur nos familles et nos organisations, et même sur nos universités. Il n’est pas de lieu qui ne lui échappe ".

Voici la métaphore du démon : " La violence s’est emparée de tout ", note Hamad, "comme un démon s’empare d’une personne. Elle nous a fait perdre la raison… Nos fêtes nous paraissent désormais insipides tant que nous n’avons pas tiré des dizaines de coups de feu en l’air… Et à nos enterrements, il est désormais banal que nos héros tirent à nouveau des centaines de balles… "

Plus radicale encore, voici la métaphore du cancer, associée, ce qui est une autre surprise, à un désir de paix et de normalité : " Nous aspirons à guérir de cette maladie, de ce cancer, qui a corrompu nos esprits, paralysé nos cœurs, crevé nos yeux. Nous voulons voir le moment où la paix et l’amitié l’emporteront à nouveau… Le moment où les petits enfants ne trembleront plus en entendant les fusillades ".

De deux choses l’une.
Ou bien Ghazi Hamad ne se préoccupe que de la violence entre Palestiniens.
Ou bien il condamne également la violence anti-israélienne, qui serait, en fait, la cause directe, le terreau nourricier, des violences inter palestiniennes.

Je crois que la seconde interprétation est la bonne. Hamad va en effet trop loin dans ses dénonciations. Le monde arabe et islamique a toujours su qu’il était en proie aux querelles et à la violence. Mais il a toujours refusé d’en assumer la responsabilité : ces déchirements, selon le discours officiel, ne seraient pas sui generis mais résulteraient de complots incessants et obscurs ourdis par les non-Arabes et les non-musulmans, les juifs et les chrétiens, Israël et l’Amérique. Une attitude qui, soit dit en passant, est reprise avec une belle candeur ou une belle inconscience par nombre de journalistes ou hommes politiques occidentaux quand ils attribuent tous les maux dont souffrent la société palestinienne à l’ "occupation" israélienne, au blocus des Territoires, et aux "humiliations" de toutes sortes infligées par Tsahal…Or tout le propos de Hamad consiste à refuser ce transfert sur l’autre et, au contraire, d’intérioriser la faute.

Ce qui nous conduit à d’autres questions. Hamad parle-t-il au nom de son organisation ou en son nom personnel ? Son éditorial révèle-t-il l’état réel de l’opinion publique palestinienne, ou encore un divorce croissant entre ces opinions et les appareils
politicomilitaires palestiniens, tant Fatah que Hamas ? Y a-t-il au sein du monde arabe et islamique un courant qui refuse le suicide collectif prôné par les sunnites d’Al-Qaida et les chiites iraniens ? Ce courant est-il en train de monter en puissance, y compris dans les milieux jusqu’ici touchés par l’islamisme radical ? Il se peut, bien entendu, que je me trompe.
Ou encore que Hamad, après un baroud d’honneur tout à fait sincère, retombe dans les discours convenus et le djihadiquement correct. Mais ce qu’il a dit restera.
Comme un aveu. Comme un témoignage irrécusable. Comme la preuve par neuf du danger qui menace Israël et l’Occident. Et comme la justification absolue de leurs guerres d’autodéfense.


© Michel Gurfinkiel, 2006

26 octobre 2006



Souviens toi… 26 octobre
Par Claude Bensoussan

Mémoire...


1648

L'armée cosaque de Bogdan Chmielnicki atteint Pinsk (Pologne) et massacre les 40 juifs qui y sont restés. Presque tous les membres de la communauté avaient réussi à fuir avant la prise de la ville.

1664

L'Inquisition portugaise met en scène un autodafé impressionnant dans la ville de Coimbra. 237 personnes y figurent, accusées principalement de " judaïser ", c'est-à-dire de pratiquer secrètement la religion juive. Elles sont privées de leurs droits civiques, leurs biens sont confisqué et elles doivent faire pénitence publiquement.

1905

Des pogromes éclatent contre la population juive de Krivoï-Rog et de Bayramtcha (Bessarabie, Russie), organisés par les autorités et couverts par la police locale. Des paysans et des voyous pillent et incendient les quartiers juifs.
A Krivoï-Rog, 4 juifs sont massacrés, 25 grièvement blessés. A Bayramtcha, 2 juifs sont torturés à mort, 5 grièvement blessés.

1939

Des juifs de Brno (Tchécolsolvaquie) sont déportés vers l'est, dans la région de Lublin, où ils périssent pour la plupart.
Un deuxième convoi quitte Vienne (Autriche) avec 672 juifs déportés vers les marais de Nisko (district de Lublin).
Des juifs de Prague sont déportés vers la région de Lublin, où presque tous périssent.

Par décision de Hitler, le village de Nasielsk (province de Varsovie), avec une communauté de 3 000 membres, est annexé à la Prusse-Orientale.
Cette communauté juive remonte au milieu du XVIIe siècle.

1941

Un convoi de plusieurs centaines d'hommes, de femmes et d'enfants juifs quitte Prague à destination du camp de concentration de Lodz (Pologne).

1942

2 800 juifs de Monasterzyska (district de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au ghetto de Buczacz.

Un premier convoi quitte le ghetto de Theresienstadt avec 1 866 juifs, déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 1 619 hommes, femmes et enfants sont gazés dès leur arrivée. 215 jeunes gens et jeunes filles sont sélectionnés et envoyés au camp de concentration de l'IG Farben Bna à Monowice (Auschwitz III). 28 personnes survivront à la guerre.

En duex jours, les SS assassinent 1 800 juifs à Krasnobord (district de Lublin).

841 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés auc amp d'extermiantion d 'Auschwitz.

1943

3 000 juifs de Kovno (Kaunas, R.S.S. de Lituanie) sont déportés au camp de concentration de Klooga (Estonie).

Blog a visiter pour l info en Israel

Mon blog ISRAEL 5767 années d histoire d une nation ( a visiter)
http://israel.skynetblogs.be/

L’impossible Etat palestinien.

L’impossible Etat palestinien.

Par Sydney Touati




Ceux qui espéraient que l’évacuation de Gaza accélèrerait le processus de constitution d’un Etat palestinien, déchantent aujourd’hui.
Le spectacle qu’offre Gaza nous éloigne chaque jour davantage d’une solution politique et annonce une sorte de conflagration générale des nations occidentales avec ce que l’on appelle le « monde arabe » et musulman.


Comment expliquer l’échec cuisant du projet de paix soutenu par la communauté internationale ?

Ce qui se passe dans les territoires palestiniens est en réalité un formidable laboratoire dans lequel on peut observer, in vivo, les ingrédients et les contradictions de tout le mouvement nationaliste arabe.
Le mouvement nationaliste arabe renferme dès l’origine, les germes de son impuissance à inscrire son développement dans le concert des nations. Le monde arabe est resté globalement à l’écart de la modernité, voire en conflit ouvert avec ses valeurs de liberté, d’égalité hommes femmes etc.
Lorsque l’on observe, pays par pays, comment s’est organisée, développée et comment a triomphé la lutte pour l’indépendance politique conduite par les nationalistes arabes, on constate que partout, (à l’exception notable de la Tunisie) le sentiment national s’est nourri principalement à la source religieuse. On se souvient que le Colonel Lawrence a fédéré les tribus arabes du désert sur la base du Coran, non sur celle d’un projet politique ou du sentiment d’appartenance à une nation.
Or, la dynamique de l’impérialisme islamiste qui vise à l’universel, est en contradiction avec la démarche nationaliste.
Laquelle utilise l’autre pour assurer son triomphe ?
La question n’a toujours pas été tranchée. Cette contradiction, mutatis mutandis, était également à l’œuvre dans le communisme. Celui-ci par définition était internationaliste et concevoir son édification dans un seul pays, était à la limite de l’absurde. On sait comment Staline a « résolu » la contradiction : par l’instauration d’une dictature de fer. Cependant, les solutions provisoires préconisées par le totalitarisme stalinien n’ont pu empêcher, à terme, la faillite généralisée du système.

Les dictatures arabes, à l’instar des dictatures staliniennes, sont parvenues provisoirement à gérer la contradiction en faisant de l’autre (l’occident et les juifs) la cause majeure de leur échec ; en abandonnant leur population à la propagande des chefs religieux ; en laissant se développer en leur sein un discours fondé sur la haine et la nécessité de la guerre. Les Etats arabes n’ont pas su conquérir leur propre société civile qui se dresse à intervalles réguliers, par « barbus » interposés, contre eux. La faiblesse du politique semble consubstantielle à cet espace civilisationnel. L’histoire enseigne un fait précis : personne n’est parvenu à instrumentaliser l’Islam. Au demeurant, quel Etat arabe a réellement renoncé à n’être que l’instrument passif ou actif de l’expansionnisme islamiste ?

Entre les visées universelles de la religion musulmane et les contraintes liées à l’édification d’un Etat, il y a là les ferments d’une contradiction absolue qu’aucun pays arabe n’est parvenu à surmonter réellement et dont l’occident commence à faire l’amère expérience y compris sur ses propres territoires, où se pérennise une immigration « arabe » importante. Les valeurs religieuses se sont emparées des masses maintenues la plupart du temps dans un sous développement chronique ; les murailles que les politiques pensaient avoir édifiées, se disloquent menaçant de provoquer l’effondrement de tout l’édifice.
L’OLP est aujourd’hui confrontée au résultat de sa propre turpitude fondée sur un jeu subtil entre deux référents antinomiques : le religieux et le national. Le Président des palestiniens cherche un impossible accord avec le Hamas. C’est vouloir marier l’eau et le feu.
L’expérience montre que dans cette bataille, le religieux finit par instrumentaliser le politique. Le terrible exemple de l’IRAN (pays non arabe) est là pour le prouver. Celui de l’Algérie et de tant d’autres, également. Dans le monde arabo-musulman, le triomphe du politique est-il concevable aujourd’hui ? Les évolutions actuelles conduisent à en douter sérieusement. Mais il est toujours possible de croire en un miracle.



( source:www.Guysen Israël .com)

GUILAD SHALIT VICTIME D’UN ESPACE DE NON DROIT

GUILAD SHALIT VICTIME D’UN ESPACE DE NON DROIT

Par Bertrand Ramas Muhlbach




Des nouvelles contradictoires circulent sur les conditions d’une éventuelle libération de Guilad Shalit, soldat israélien enlevé le 25 juin 2006 par des terroristes palestiniens.
Des communications laissent entrevoir un échange du soldat contre des détenus palestiniens alors que d’autres font état d’obstacles à cette libération tel le versement de sommes par le Président iranien Mahmoud pour empêcher toute avancée dans le processus diplomatique des négociations.


En tout état de cause, le mode d’appréhension de l’acte d’enlèvement d’un soldat par la société palestinienne est tout à fait particulier.

A la différence des systèmes démocratiques où l’enlèvement de personne constitue un crime qui relève des plus hautes juridictions répressives, l’Autorité Palestinienne n’est pas dotée d’institutions juridictionnelles protectrices de la personne humaine ni d’un cadre de valeurs, opposables aux membres de la communauté palestinienne.

Ainsi, au delà du crime d’enlèvement, Guilad Shalit est victime d’isolement dans un espace de non droit qui n’a pas intégré la notion de Droits de l’Homme (I) ni celle d’Etat de Droit (II).

I L’ABSENCE D’ADMISSION PAR L’AUTORITE PALESTINIENNE DE LA NOTION DE DROITS DE L’HOMME

La société palestinienne considère l’enlèvement d’un soldat israélien comme une victoire sur l’ennemi sioniste, traduisant ainsi son plus parfait mépris de la dignité humaine (1°).

D’ailleurs, les demandes tendant à la libération de détenus palestiniens en échange du soldat enlevé, caractérisent une société qui n’a d’autre moyen que le crime pour obtenir la libération d’autres criminels ou délinquants (2°).

1°- le mépris de la dignité humaine par la société palestinienne

Les pays européens n’ont pas toujours été exemplaires en matière de respect de la dignité humaine mais la période 1939-1945 a permis de tirer les leçons du fonctionnement de systèmes totalitaires, racistes, intolérants qui méprisent la nature humaine.

Ainsi, à la suite des tragiques évènements de la seconde guerre mondiale, l’Assemblée Générale des nations unies a adopté la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (le 10 décembre 1948) qui a fixé le cadre des nécessaires prérogatives à accorder à la personne humaine afin de construire un monde de liberté de justice et de paix.

Le principe fondamental, véritable pilier au cœur de la philosophie humaniste, est celui selon lequel les hommes naissent libres et sont égaux en dignité et en droit et ont pour devoir d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

L’admission de ce principe permet de consacrer les droits fondamentaux d’une personne et d’accorder une égalité de traitement aux personnes humaines quelque soit leur religion, leur couleur ou leur race.

Si le système institutionnel palestinien intégrait la suprématie de la dignité humaine et les valeurs qui en découlent, il offrirait à Guilad Shalit de revendiquer les droits émanant de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme sans distinction de race ou de religion (article 2 DUDH), la faculté de ne pas se voir infligé un traitement cruel, inhumain ou dégradant (article 5 DUDH), une égalité devant la loi et une égale protection de la loi (article 7 DUDH), un recours devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la loi ( article 8 DUDH), l’opportunité de ne pas être arrêté ou détenu arbitrairement (article 9 DUDH), le droit d’être entendu par un Tribunal indépendant et impartial qui décidera de ses droits et obligations et du bien fondé des accusations portés contre lui (article 10 DUDH), la présomption d’innocence (article 11 DUDH)…

L’inconvénient pour Guilad Shalit résulte de ce que les membres de la société palestinienne méprisent les droits fondamentaux reconnus par la Déclaration Universelle des Droit de l’Homme et plus généralement, la nature humaine.

Dès lors, Guilad Shalit, privé des droits les plus élémentaires reconnus dans les grandes démocraties du monde, risque de voir son salut dans la libération de délinquants ou de criminels comme si le crime que constitue son enlèvement pouvait servir à en effacer d’autres.

2°- la commission de crimes pour libérer des criminels ou délinquants

Des rumeurs circulent selon lesquelles, Guilad Shalit pourrait être échangé contre des délinquants ou criminels incarcérées dans les geôles israéliennes, véritable monnaie d’échange dans le cadre d’acte de guerre.

Dans un premier temps, les exigences portaient sur la libération de Marwan Barghouti, chef du Fatah pour la Cisjordanie, condamné en Israël à 5 peines d’emprisonnement à vie pour son implication dans une série d’actes meurtriers anti-israélien.

Plus récemment, les demandes portent sur la libération de l’ensemble des femmes et des détenus les plus anciens.

Ainsi, le crime de l’enlèvement de Guilad Shalit pourrait trouver son issue dans un échange avec des personnes ayant porté atteinte aux intérêts supérieurs de la nation juive et qui purgent des peines d’emprisonnement à ce titre.

Ce mode opératoire révèle une nouvelle fois la déliquescence de la société palestinienne dénuée de toute valeur morale, de notion de bien et de mal et qui imagine de trouver dans la commission de nouveaux crimes le moyen de libérer des personnes déjà condamnées.

En réalité, la société palestinienne refuse de se doter d’un cadre institutionnel figeant les droits et devoirs du citoyen palestinien dans un projet de coexistence avec l’Etat hébreu et manipule intellectuellement les jeunes générations de palestiniens dont l’unique raison est centrée sur l’éviction des juifs de la terre qu’ils estiment être la leur.

Tant que la société palestinienne n’aura pas intégré la nécessité de se libérer de cet enfermement intellectuel dans lequel les emprisonnent leurs dirigeants (motivés par l’argent de la collectivité internationale et leur folie meurtrière), elle ne pourra acquérir de maturité politique et accepter les valeurs qui sont celles d’un Etat de droit.

II L’ABSENCE DE VOLONTE POLITIQUE PALESTINIENNE DE SE DOTER D’UN ETAT DE DROIT

Guilad Shalit ne peut revendiquer la protection offerte par un Etat de droit, bien que ce mode d’organisation soit devenu une référence des sociétés démocratiques.

Si la société Palestinienne acceptait la mise en place d’un tel système, les règles juridiques de fonctionnement de la société, opposables à tous y compris à l’Etat lui-même, pourraient profiter au soldat enlevé (1°).

Il conviendrait pour ce faire de supprimer les contradictions qui empêchent la mise en place d’une société palestinienne démocratique (2°).

1° l’absence de règles de fonctionnement de la société palestinienne

L’enlèvement d’une personne est un acte d’une cruauté innommable.

Toutefois, la société palestinienne est parvenue à un tel degré de déshumanisation qu’elle a perdu toute faculté de discernement et toute conscience de la portée de ses actes.

C’est l’anarchie qui règne au cœur des institutions palestiniennes et l’Autorité Palestinienne n’a d’autorité que le nom : les partisans du Fatah et du Hamas s’entretuent, la population ne jure que par la guerre et emploie son temps à creuser des tunnels pour s’armer au lieu de planter des arbres, aménager ses plages et construire un univers paisible.

Si l’Autorité Palestinienne s’organisait conformément aux valeurs d’un Etat de droit dans lequel la puissance publique est soumise au droit et à une hiérarchisation des normes juridiques, elle pourrait régler les multiples contradictions qui l’affectent.

Dans un Etat de droit, les missions et compétences des organes de l’Etat sont définies et doivent respecter une hiérarchisation des pouvoirs avec une Constitution au sommet de la pyramide, supérieure aux engagements internationaux, eux même placés au dessus de la loi, située au dessus des règlements administratifs.

L’instauration d’un tel système supposerait de la société palestinienne l’admission du principe d’égalité entre les sujets de droit, la mise en place d’une séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et une justice indépendante.

C’est à ce projet politique qu’aspirait société palestinienne, notamment travers un projet de constitution de l’Etat de Palestine rédigé le 7 mars 2003 révisé le 25 mars 2003, qui contenait les principes directeurs de fonctionnement de la société.

Il est regrettable que certains principes de cette constitution ne soient pas entrés en vigueur car si tel avait été le cas, Guilad Shalit aurait pu se prévaloir de certaines prérogatives telles le respect et de la vénération des autres religions monothéistes (article 5 projet de constitution de la Palestine), la mise en place d’une démocratie représentative et du respect des droits et libertés des citoyens (article 8), l’obligation pour le gouvernement de respecter la loi et la justice (article 9), l’obligation pour l’Etat d’indemniser les dommages résultant d’erreurs (article 10), le principe d’indépendance et d’immunité de l’ordre judicaire pour la protection des droits et libertés (article 11), le respect des droits de l’homme et des libertés (article 20), du droit à la vie (article 25) le droit à la sûreté personnelle et l’interdiction des traitements inhumains (article 26)...

L’inconvénient résulte de ce que le projet de Constitution palestinien contient des dispositions, parfaitement conformes aux valeurs passéistes de la société palestinienne, mais qui contredisent le projet démocratique lui-même.

2°- l’impossible admission contemporaine des valeurs démocratiques par la société palestinienne

La société Palestinienne est enfermée dans des principes qui la prive de toute évolution vers l’Etat de Droit.

En effet, en marge de l’affirmation des valeurs démocratiques et humanistes, le projet de Constitution précise l’assiette géographique de l’Etat (article 1er), en l’occurrence « les frontières à la veille de 1967 » (qui ne la concernent pas), l’appartenance à la nation arabe et le respect de la charte de la ligue des Etats arabes (article 2), la capitale de l’Etat qui serait Jérusalem (article 4), la source du droit qui est la sharia islamique (article 7), le droit au retour des palestiniens de 1948 (article 13) et l’application de la résolution 194 (pourtant inapplicable)...

Or, la contradiction des règles démocratiques envisagées avec les principes tirés des législations arabes ou l’attachement à des principes historiquement faux, empêche la constitution d’entrer en vigueur.

Pour mémoire, le projet de constitution de la Palestine prévoit le respect des droits de l’homme (article 20), l’égalité des hommes et des femmes, (article 22), le droit à la vie (article 25), à la sûreté personnelle (article 26).

Or, de tels principes s’oppose à ceux de la sharia islamique qui consacre l’inégalité des musulmans et des non musulmans ou encore de l’homme et de la femme, qui permet à l’homme de battre sa femme, qui sanctionne le vol par l’amputation d’une main...

De même , les principes du droit à la vie et à la sûreté sont contredits par l’enseignement des poses de ceintures explosives ou d’incitation à la mort dans le Jihad.

Si la société Palestinienne essayait de régler les contradictions de son projet institutionnel et cessait de s’enferrer dans l’absurdité de ses principes, Gulad Shalit pourrait être libéré encore plus rapidement et l’exemple donné pourrait servir à la libération d’Ehoud Goldvasseur et Eldad Regev détenus au Liban.

Les palestiniens pourraient simplement se souvenir que les règles démocratiques et les valeurs humanistes des droits de l’homme sont inspirées des lois de Noé dont le caractère est universel.

20 octobre 2006


Souviens toi… 20 octobre

Par Claude Bensoussan
Mémoire...

1905

Des pogromes antijuifs éclatent dans plusieurs districts de la Russie, organisés par les autorités, avec la participation de l'armée, de la police locale et des voyous. Ils durent trois jours. Les boutiques et les maisons juives sont pillées et détruites.
A Alexandrovsk, 7 juifs sont égorgés, 46 blessés.
A Marioupol, 22 juifs sont égorgés.
A Yusovka, 12 juifs sont massacrés, une centaine blessés ou mutilés. A Uman, 3 juifs sont massacrés, de nombreux autres blessés.
Dans les villages voisins, Bogopol, Golta et Olviopol, 13 juifs sont massacrés, un grand nombre est blessé et beaucoup de femmes sont violées.
A Tomsck, plusieurs juifs sont massacrés, beaucoup mutilés ou blessés.

1939

Un premier convoi quitte Vienne (Autriche) avec 912 juifs à destination des marais de Nisko (Pologne).

A Lublin, création d'une administration spéciale du travail forcé, qui peut réquisitionner les juifs.

1941

3 500 juifs de Turek (district de Lodz, Pologne) sont déportés à Kovale Panskie, destinés au travail forcé.

Au cours d'une Aktion qui se prolonge cinq jours, 7 000 juifs du ghetto de Vitebsk (R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés par les SS dans la tranchée antitank d'Ilovski, près de la rivière Vitba.

Les 8 000 juifs de Borissov (R.S.S. de Biélorussie) sont conduits hors du ghetto et assassinés par les SS.

Par ordre du commandant du ghetto de Kovno (Kaunas, R.S.S. de Lituanie), Helmut Rauca, les juifs doivent se rassembler place de la Démocratie, munis de leurs papiers d'identité. Ainsi débute une Aktion de grande envergure contre les internés du ghetto.

100 prisonniers d guerre juifs sont sélectionnés dans le camp de prisonniers de Darnica, près de Kiev (R.S.S. d'Ukraine), et fusillés par les SS dans une forêt au nord du camp.

La section spéciale D, commandée par Otto Ohlendorf, assassine 8 000 juifs à Odessa (R.S.S. d'Ukraine).

1944

Des Aktionen systématiques contre les derniers juifs de Hongrie commencent à 5 heures du matin. Tous les hommes entre seize et soixante ans doivent se tenir prêt au départ dans l'heure qui suit. On les regroupe à la hâte en compagnies de travail. Certains succombent déjà en cours de route, d'autres sont torturés à mort par les unités de Croix fléchées.
Des sanctions oui, mais lesquelles ?

Par Albert Bellaïche pour Guysen Israël News

A la lumière des derniers développements de l'affaire des essais nucléaires nord coréens, certains commentateurs ont trouvé justes mais inefficaces les sanctions adoptées par le Conseil de Sécurité. Inefficace dans le cas qui nous préoccupe maintenant, serait une expression pléonastique dans la mesure où elle implique des variantes de compréhension susceptibles de converger.


Maître Capello en la matière dirait et il a dit dans un commentaire récent diffusé par Guysen : " La vérité ou la fausseté de chaque proposition change assurément, profondément les choses. "
En ce qui concerne les positions adoptées par les dirigeants Coréens, bien que manquant de diplomatie, celle qui précisément est conçue et pratiquée couramment sur le plan international, n'en constituent pas moins des ouvertures non précisées de discussions entre les parties à la condition que les sanctions trouvent dans leur expression des antidotes dans la formulation même de la motion onusienne. En d'autre terme, les antagonistes, chacun de leur côté, souhaitent une solution du problème posé à condition que les interprétations n'impliquent pas de positions décisives les concernant.
Ce qui peut paraître à l'un, sévère et insupportable, est interprété par son vis à vis comme une logique utile et nécessaire.

Après la Corée du Nord, reste le problème du programme de l'enrichissement nucléaire iranien, qui poursuit sa route sans se soucier de la position internationale sur le sujet. Malgré les interventions nombreuses et récurrentes de la diplomatie internationale, dire que la solution peut se situer à un niveau de négociations directes, est un non-sens caractérisé car poursuivre d'une part son programme sans discontinuer et déclarer d'autre part que la négociation peut aboutir, est antinomique dans sa tournure hypocrite et pleine de faux-semblants que les dirigeants iraniens pratiquent avec une certaine réussite.
D'aucuns pensent et certains de nos commentateurs n'ont pas manqué de nous l'indiquer, que l'effet " coréen " ayant été velléitaire, la mesure s'est avérée insuffisante. Alors la question est posée : Quelles sont les sanctions susceptibles de remplir leurs fonctions en la matière ?
Un écrivain bien connu a déclaré un jour que la pire sanction qui pourrait arriver à un Etat, n'est ni violente, ni économique et encore moins militaire, mais dans l'inimitié générale et dans l'isolement total…
Hillel HALKIN écrivait en effet : " Le rôle d'une campagne efficace est de mettre le pays à punir sous silence ainsi que ses amis et ses défenseurs… Un tel projet, s'il était couronné de succès serait beaucoup plus efficace que toutes sortes de sanctions économiques ou militaires… "
Encore faut-il réunir un consensus international pour mettre au banc de la société ceux qui la défient et la bravent.
Comment faire pour tisser une telle toile autour des fauteurs de troubles ? Il serait souhaitable d'en arriver à des interdictions de paraître ou de figurer, par exemple de d'interdire à ces pays toutes participations à des compétitions sportives. Cela peut sembler insignifiant dans la lettre mais serait d'une grande efficacité dans la pratique. Bien sûr que de telles mesures seraient accompagnées par d'autres sanctions du même type, avec la possibilité d'en arriver à l'exclusion pure et simple du concert des nations et de tous les organismes y afférent, par petites touches et avec des avancées approuvées par le plus grand nombre.

Dans la douceur et avec élégance, les antagonismes durs et inflexibles pourraient se retrouver en position de faiblesse et rentrer dans le rang, si de telles décisions pouvaient recueillir l'assentiment des braves et des justes…et aussi celui des autres.

Israël - Liban sud, quelle belle affaire !
Editorial de la semaine du 21/10/2006

Par Guy Senbel pour Guysen Israël News

Vendredi 20 octobre 2006 à 02:42


Cette semaine, hormis les remous provoqués par ''l'affaire Katsav'' l'actualité a laissé passé une petite phrase qui a fait l'effet d'une bombe au sein de notre rédaction.
Le commandemant français de la FINUL au Liban sud envisagerait de tirer éventuellement sur les avions israéliens si ces dernier violaient l'espace aérien libanais.


Même dans nos pires cauchemards, il nous semblait impossible qu'un tel scénario pourrait un jour être seulement évoqué.

Nous pouvions lire avec effarement dans le factuel fil d'infos de Guysen dès le 16 octobre :

Selon une déclaration du ministre de la Défense Amir Peretz devant le comité de la Défense et des Affaires étrangères, le commandement du contingent français de la FINUL a averti qu'il risque de se trouver forcé d'ouvrir le feu contre les avions de Tsahal si ces derniers continuent de survoler le territoire libanais.(Guysen Israël News)
M. Peretz a poursuivi que cependant l'Etat d'Israël continuerait ses patrouilles dans le ciel libanais aussi longtemps que la résolution onusienne 1701 ne serait pas appliquée.

Par contre, le 18 octobre c'est cette news qui tombait :

La mission de la Finul ne consiste pas à désarmer le Hezbollah. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a tenu ces propos au journal arabophone ''Al Hayyat''. Il affirme avoir reçu des indications en ce sens de la part de Kofi Annan, le secrétaire général de l'Onu, et de Fouad Siniora, son homologue libanais. (Guysen Israël News)

La résolution onusienne 1701 serait-elle à géometrie variable?

La direction du Hezbollah, elle en est sûre et c'est tout naturellement que tombait sur nos ''bippers'' le 19 octobre :

Le Hezbollah, par l'intermédiaire du sheihh Naïm Qassem, l'adjoint au cheikh Hassan Nasrallah, a lancé un appel à la Finul, lui demandant d'ordonner à ses forces de tirer sur tout avion israélien qui survolerait le Liban.(Guysen Israël News)
« Il s'agit d'une atteinte à la souveraineté du Liban », a-t-il déclaré.

Un peu plus tard dans la journée nous recevions une déclaration :

Le général Alain Pellegrini, chef de la Finul, a déclaré que les règles d'engagement pourraient être modifiées afin d'empêcher les incursions d'avions israéliens dans l'espace aérien libanais. Les forces françaises au Liban sont équipées de missiles anti-aériens.(Guysen Israël News)

Là, le général français avait probablement été trop vite dans ses déclarations,,, mais probablement pas trop loin!
Les réactions des officiers israéliens effarés ayant du affoler les pontes onusiennes, nous recevions donc à peine deux heures plus tard un réajustement qui n'a fait qu'augmenter notre inquiétude :

Les propos du général Alain Pellegrini mal interprétés? Un porte-parole de l'Onu a indiqué que le chef de la Finul désirait simplement souligner que tout changement des règles d'engagement au Liban sud devait recevoir l'approbation du Conseil de sécurité. (Guysen Israël News)

Nous ne savons pas si M. Pellegrini est un bon général mais après ces quelques déclarations, il parait posséder de grandes qualités en matière d'intendance. Il a du stock en missiles sol-air, alors il aimerait bien pouvoir démontrer que l'industrie militaire française fabrique des produits d'excellente qualité, en les testant sur les avions israéliens.

A ce niveau de responsabilité, avancer de telles idées est,,, irresponsable, et risque de mener la région vers une véritable catastrophe.

Il aura réussi à décrédibiliser un peu plus le ''machin'' (c'est ainsi que de Gaulle avait qualifié l'ONU) aux yeux d'une majorité de citoyens israéliens.
Même le très crédule gouvernement Olmert va peut-être finir par se rendre compte qu'il s'est fait berner lors du cessez-le-feu.
En attendant, les soldats israéliens enlevés sont toujours aux mains du Hezbollah.
Personne ne désire désarmer cette organisation terroriste.
Cependant, la Finul qui ne contrôle rien au Liban sud, est prête à réagir de manière très musclée si Israël continu à vouloir essayer de se défendre,,,

Quelle belle affaire !

19 octobre 2006


Souviens toi…19 octobre

Par Claude Bensoussan




Mémoire...

Rubrique quotidienne




1298

Au cours des persécutions de Rindfleisch, du nom du chevalier allemand qui en fut l'instigateur, plus de 140 juifs sont massacrés à Heilbronn (Allemagne).
Le même jour, les hordes de Rindfleisch massacrent les membres de l'unique famille juive habitant Neckarsulm : Vivis, sa femme Meilin et leur petite-fille Meilin.

1704

Un autodafé se teint à Lisbonne (Portugal), dans lequel figure Diego Nunes Ribeiro, accusé d'être un " judaïsant ". Il fait pénitence et se réconcilie avec l'Eglise, mais finint par fuir en Angleterre.

1905

Des pogromes contre la population juive éclatent dans plusieurs provinces de Russie, organisés par les autorités avec la participation de l'armée, des cosaques, de la police locale et des voyous. Les pogromes durent de deux à cinq jours, durant lesquels les biens juifs sont pillés et détruits, les synagogues profanées.
A Elisabethgrad, 11 juifs sont massacrés, 150 blessés. A Kichinev, 29 juifs sont égorgés, 56 grièvement blessés.
A Nikolayev, plusieurs juifs sont massacrés. A Feodossia, 11 juifs sont égorgés et 11 autres mutilés.
A Solotonocha, 1 membre de l'autodéfense juive est tué, plusieurs juifs sont blessés.
A Nvechin, 30 juifs sont battus. A Novosybkov, 2 membres de l'autodéfense juive sont égorgés, 19 juifs sont blessés.

1941

Un convoi quitte Vienne (Autriche) avec 1 003 juifs à destination de Lodz (Pologne)

1942

1 327 juifs sont déportés du camp de regroupement de Westerbork au camp d'extermination d'Auschwitz.

3 000 juifs sur les 3 500 du ghetto de Pinczov (province de Kielce, Pologne) sont arrêtés et déportés au camp d'extermination de Treblinka. 100 juifs parviennent à fuir et à rejoindre les partisans. La communauté de Pinczov remonte au XVIe siècle.
Le même jour, plus de 1 000 juifs du camp de concentration de Theresienstadt sont déportés à Treblinka, où ils sont gazés dès leur arrivée.

1943

Un convoi quitte le camp de regroupement de Westerbork avec 1 007 juifs déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.

1944

Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 500 juifs déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.

CE VASTE MENSONGE QUE LE DROIT AU RETOUR DES REFUGIES PALESTINIENS

CE VASTE MENSONGE QUE LE DROIT AU RETOUR DES REFUGIES PALESTINIENS

Par Bertrand Ramas Muhlbach pour Guysen Israël News

Mercredi 18 octobre 2006 à 22:04


L’un des sujets de discordes qui oppose israéliens et palestiniens, tient au problème qualifié de « droit au retour des réfugiés palestiniens ».
Les palestiniens exige l’application d’un « supposé » droit international qui offrirait aux 700 000 palestiniens ayant fui leur domicile en 1948 lors de la guerre d’indépendance (devenus depuis 7 millions), le droit de revenir en Israël alors que pour leur part, les israéliens considèrent que ce retour est inenvisageable.


L’invocation d’une telle prérogative exige donc d’en analyser le fondement juridique pour vérifier si, effectivement, il existe un droit au retour des palestiniens, immuable et perpétuel, sur le territoire devenu israélien.

En réalité, l’analyse des conditions de la résolution 194 de l’Assemblée Générale des nations unies du 11 décembre 1948 permet de comprendre que ce droit, limité à l’origine, s’est éteint depuis de nombreuses années (I) et que la revendication concernant un droit au retour en Palestine n’est que le résultat d’une manipulation intellectuelle des textes (II).

I L’EXTINCTION HISTORIQUE DU DROIT DE RENTRER DANS LES FOYERS PALESTINIENS

Le 11ème alinéa de la résolution 194 de l’Assemblée Générale des nations unies du 11 décembre 1948 énonce : « 11. l’assemblée Générale des nations unies décide qu'il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de...».

Le texte n’émane pas du Conseil de Sécurité et n’à aucune valeur coercitive pour Israël mais en tout état de cause, son application suppose le respect de conditions particulières (1°) dont le non respect de a entraîné la perte définitive du droit de rentrer dans « les foyers » (2°).

1° - les conditions particulières d’application du texte.

La résolution 194 est on ne peut plus clair sur la prérogative offerte aux palestiniens ayant pris le statut de réfugié en 1948: il s’agit pour ceux qui le désirent, de « rentrer dans leur foyer », c'est-à-dire, étymologiquement, dans le lieu où ils ont « fait du feu » ou encore le lieu où ils ont habité.

A ce titre, ne sont concernés que les palestiniens ayant vécu en 1948 sur le territoire devenu israélien, à l’exception des enfants, petits enfants ou encore arrière petits enfants qui n’ont jamais foulé le sol israélien et qui par conséquent, n’ont jamais eu de « foyer » sur le territoire d’Israël lors des événements survenus en 1948.

Par ailleurs, la faculté de rentrer dans des « foyers », suppose des lieux d’habitation, qu’ils existent réellement et physiquement c'est-à-dire que les lieux en cause soient identifiés et qu’ils puissent constituer un lieu intime propice à la reprise d’une vie chaleureuse.

A défaut, il convient de revenir au cadre fixé par la résolution qui indique :

« et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé ».

Ainsi, la seule possibilité est de percevoir des indemnités dans l’hypothèse où des biens ont été perdus ou endommagés, à condition, bien évidemment, de justifier d’une propriété perdue ou endommagée.

Ce droit à indemnisation est également offert aux palestiniens de 1948, qui n’ont pas voulu rentrer dans leur foyer... à condition qu’ils se manifestent.

Notons également que le texte prévoit deux derniers critères fondamentaux pour permettre le droit de rentrer dans « les foyers ».

Il s’agit d’une conditions de délai : « le plus tôt possible » et d’une condition tenant à l’état d’esprit : « et de vivre en paix avec leur voisin ».

Faute d’être revenu dans leur foyer rapidement et dans l’intention de vivre en paix avec les voisins, la prérogative s’est éteinte emportant renonciation définitive par les palestiniens de 1948 à ce droit.

2°- la renonciation implicite mais définitive du droit de rentrer dans les foyers

Le délai de rapidité envisagé par la résolution 194 pour revenir dans les foyers (« le plus tôt possible ») se comprend à la lumière de l’esprit du texte dans la mesure où un délai trop long fait perdre au lieu d’habitation sa nature de « foyer ».

C’est la raison pour laquelle, les personnes qui envisageaient de rentrer dans leur foyer après les événements de 1948 devaient le faire immédiatement.

C’est d’ailleurs ce qui a été fait par de nombreux palestiniens devenus israéliens comme par exemple, la famille d’Emile Shoufani, Palestinien chrétien né en 1947 à Nazareth (devenu « curé de Nazareth »), qui a fui son village en 1948 à l’époque de la guerre mais qui est « rentré dans son foyer » avec les membres de sa familles quelques mois après la déclaration d’indépendance d’Israël.

Emile Shoufani, palestinien chrétien, qui n’a cessé de favoriser les rapprochements entre palestiniens et israéliens a d’ailleurs reçu de prestigieuses récompenses pour son action en faveur de la paix telles le prix de la tolérance 2004, le prix Docteur Honoris Causa 2004 ou encore la « médaille de paix » décernée par le CRIF en 2004.

Inversement, le refus pour les palestiniens de rentrer dans « leur foyer » le plus rapidement possible, leur a fait perdre le bénéfice de la prérogative d’autant que ce refus de rentrer dans leur foyer s’accompagnait du refus de vivre en paix avec leurs voisins.

Ce refus de vivre en paix s’est traduit par la rédaction de la charte de l’OLP approuvée le 17 juillet 1968, et notamment son article 15 qui énonce « la libération de la Palestine, d’un point de vue arabe, est un devoir national,...et vise à l’élimination du sionisme ». (A l’occasion du processus de paix dit « d’Oslo », Yasser ARAFAT a estimé que le texte était caduc mais il ne l’a jamais abrogé).

De la même manière, l’objectif visant à la destruction de l’Etat hébreu a été repris dans la charte du HAMAS du 18 août 1988 qui offre dans son introduction « de donner le bras à tous ceux qui mènent le Jihad pour la libération de la Palestine ».

Il résulte de tout ceci que le refus, pour les palestiniens, de vivre en paix avec leur voisin leur a définitivement, fait perdre le bénéfice de prérogative reprise sous l’article 194 de la résolution du 11 décembre 1948.

Or, conscient de la perte certaine de ce droit, les dirigeants palestiniens ont habilement décidé de modifier le « droit de rentrer dans les foyers » par une manipulation intellectuelle des textes.

II LE RECOURS A LA MANIPULTATION INTELLECTUELLE DES TEXTES

Les palestiniens non désireux de vivre en paix avec leur voisin ont imaginé un fondement perpétuel au droit de rentrer dans les foyers en substituant la notion de territoire palestinien à la notion de « foyer » (1°) et en faisant glisser la notion de « droit de rentrer dans les foyers » vers la notion de « droit au retour » non prévu par la résolution 194 (2°).

1° la substitution de la notion de territoire à la notion de foyer

La rédaction de la Charte OLP de 1964 approuvée en 1968 avait pour finalité de figer le cadre de l’éviction des juifs de Palestine.

Or, pour ce faire, et compte tenu des difficultés rencontrés pour déloger les juifs, les dirigeants palestiniens ont modifié l’esprit de la résolution 194 en faisant du territoire palestinien, « le foyer » de tous les palestiniens et ce, grâce à une rédaction très fine des 4 premiers articles de la Charte OLP.

Ainsi, pour élargir la notion « de foyer », l’article 1er de la Charte OLP n’a pas manqué de poser que « la Palestine est le foyer du peuple arabe palestinien ».

Bien évidemment, la référence à l’origine « arabe » des personnes concernées par le « foyer » était nécessaire pour éviter que « ce foyer » puisse également être celui des juifs qui, en 1948, étaient palestiniens avant de devenir israélien.

Par ailleurs, pour figer l’assiette géographique « du foyer », l’article 2 de la Charte OLP a précisé que « les frontières de la Palestine sous le mandat britannique constituent une unité territoriale indivisible ».

Le cadre étant posé, il convenait de donner une apparence de légitimité à ce droit de rentrer dans « le foyer » (devenu synonyme de Palestine) en rappelant sous l’article 3 de la Charte OLP que « le peuple arabe palestinien possédait le droit légal au retour dans leur foyer ».

Il ne restait qu’à contourner la limitation temporelle fixée par la résolution 194 en préconisant dans l’article 4 de la Charte de L’OLP que « l’occupation sioniste et la dispersion du peuple arabe palestinien à travers les désastres, ne lui ont pas fait perdre leur identité palestinienne ».

En vertu de ce dernier article, chaque descendant de palestinien conserve son identité palestinienne quelque soit son lieu de naissance et fatalement, son droit de rentrer dans « son foyer » qui n’est autre que le territoire palestinien

Dès lors, la combinaison des 4 premiers articles de la charte de l’OLP de 1968 permet aux dirigeants palestiniens d’installer dans l’esprit des jeunes générations, qu’il sont titulaire d’un droit international permettant non plus, un retour dans « des foyers de 1948 » pour ceux qui en ont été chassés, mais bien un droit au retour en Palestine.

En réalité, cette manipulation des textes participe d’un extraordinaire mensonge grâce auquel, les jeunes générations palestiniennes sont désormais convaincues qu’elles disposent d’un droit au retour « internationalement reconnu » en Palestine

2° - le glissement du droit pour les palestiniens de « rentrer dans les foyers » vers le droit au « retour des réfugiés »

Juridiquement, les réfugiés palestiniens de 1948 ne sont concernés que par les dispositions de la résolution 194 qui constituent le cadre « du retour dans les foyers ». Ils ne sauraient se prévaloir d’autres textes qui ne les concernent pas même si dans l’absolu, les dispositions postérieures à celles du 11 décembre 1948 leur seraient éminemment plus favorables

Il s’agit des résolutions de la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies qui a, bien après 1948, a organisé les modalités du droit au retour des réfugiés ou des personnes déplacés dans leur propres pays. (Résolutions 1994/24 du 26 août 1994 et 1998/26 du 26 août 1998 de la Sous-commission et les résolutions 1999/47 du 27 avril 1999, 2000/53 du 25 avril 2000 et 2001/54 du 24 avril 2001 de la Commission des Droits de l’Homme).

Il en est ainsi :

1° du droit de retourner librement chez soi pour lequel la commission considère qu’il s’agit d’un lieu d’origine conformément au droit à la liberté de circulation et au droit de choisir sa résidence.

2° du droit à la restitution des logements et des biens à la charge de l’Etat qui dépossède des personnes.

3° du droit au retour dans des conditions de sécurité avec obligation de faciliter l’exercice de ce droit

4° l’obligation faite au regard du droit de propriété qui permet de l’échange des droits de propriété contre des droits identiques. 5° de l’obligation de préserver les droits des personnes déplacées

6° l’obligation de collaborer avec le haut commissariat des nations unis pour les réfugiés

En vertu du principe de non rétroactivité de la loi selon lequel, les textes légaux n’ont vocation à jouer que pour l’avenir, les dispositions entrées en vigueur postérieurement à 1948 ne sauraient profiter aux palestiniens de 1948 même si la tentation est grande pour eux d’invoquer ces dispositions.

Inversement, ces textes ont vocation à s’appliquer aux expulsés du GOUSH KATIF et autres territoires de JUDEE SAMARIE puisque leur expulsion est intervenue postérieurement à l’entrée en vigueur de ces textes.

L’Etat d’Israël n’a donc aucune obligation à l’égard des réfugiés palestiniens mais en revanche, se doit, théoriquement, d’organiser le droit au retour des personnes israéliennes dans les lieux desquels elles ont été chassées en 2005 et 2006.

16 octobre 2006

VUE SUR L’AVENIR

VUE SUR L’AVENIR

Analysons le passé pour tenter de prévoir l’avenir. Cette analyse s’appuiera notamment sur des citations largement diffusées :

- Nasrallah a avoué que, s’il avait prévu la violente réaction du Gouvernement d’Israël après la ‘brillante’ opération du 12-7-2006 (assassinat et blessures de plusieurs soldats et kidnapping de deux d’entre eux), il n’aurait pas donné le feu vert pour son exécution.

- Olmert a proposé, ces derniers jours, au Liban, d’établir la paix entre les deux états et le Chef du Gouvernement (opposé, dit-on, à la Syrie… ?), Fuad Siniora, l’a rejetée affirmant que : « Le Liban sera(it) le dernier des pays arabes à signer un accord de paix avec Israël » Ajoutons que le Liban a ‘adopté’ la position du Hezbollah au sujet des fermes de Chebaa (à moins qu’il ne l’ait fixée) et exige leur ‘restitution’ (alors qu’elles appartiennent à la Syrie).

La première citation nous apprend que la deuxième guerre du Liban, déclenchée par Israël, n’était pas au programme du Hezbollah, le provocateur, qui a été surpris.

La deuxième citation prouve que les affirmations, à savoir que le Président du Liban, Emile Lahoud est partisan de la Syrie et Fuad Siniora s’y oppose, permettent de dresser un rideau de fumée sur la vérité. Lahoud et Siniora qui, dans son gouvernement a des ministres membres du Hezbollah, ont apporté et apportent un soutien total au Hezbollah (Nous avons déjà montré comment ils auraient pu, si telle était leur conviction et s’ils n’étaient pas solidaires du Hezbollah, empêcher la guerre du 12-7-2006). Soyons clair : le Hezbollah est l’armée de choc du Liban, la dite armée libanaise constitue une police armée. La présentation officielle des autorités libanaises, à savoir que la Hezbollah a créé un état dans l’état et est autonome, permet le libre cours du terrorisme qui ne se plie à aucune loi et peut violer des lois internationales. Et Israël loue le jeu mensonger sans le dénoncer !

Le résultat tangible de cette deuxième guerre du Liban consiste dans la mise à jour de notre impréparation mais aussi des moyens dont le Hezbollah disposait. Tel n’était pas son but de révéler, avant l’heure, ses moyens militaires et ses préparations sur le terrain : bunkers, dépôts d’armes, Katiouchas, fusées …

A notre avis, la guerre a éclaté trop tôt du point de vue du Hezbollah et a permis à Israël de détruire une partie de son potentiel sans que ses alliés (Syrie et Iran) ne volent à son secours. Pourquoi ? Ils n’étaient pas prêts, en particulier l’Iran.

Rappelons le reproche fait souvent à Israël par les Européens et par les E.U., après les attaques terroristes du nord ou du sud : ‘réaction excessive’ ou ‘réaction disproportionnée’. En effet, dans ce cas la question se pose : la deuxième guerre du Liban appartient-elle à ces catégories de réactions ?

Dans le sud également des opérations sévères ont été menées depuis le 25-6-2006, jour du kidnapping de Gilad Shalit et l’assassinat de deux autres militaires.

Les bilans sont très lourds ; seulement en tués : du coté israélien 120 militaires et 40 civils environ et du coté libanais et palestinien plus de 700 militaires et 1500 victimes civiles.

Les questions qu’il y a lieu de poser sont les suivantes :

- Pourquoi le gouvernement libanais et l’Autorité Palestinienne ne sont-ils pas découragés par de tels bilans ‘disproportionnés’ et ne cessent-ils pas les attentats ?

- Pourquoi se défilent-ils de toute proposition de paix ?

Les résultats des guerres du Liban et des opérations contre l’Autorité Palestinienne prouvent qu’il n’y a pas de ‘réaction disproportionnée’ : rien ne les fera céder quelles que soient leurs pertes car ils constituent les avant-gardes de la ‘Nation Arabe’ qui s’est fixée un but stratégique, à savoir détruire Israël, en sacrifiant, si besoin est, les peuples libanais et palestiniens. Immédiatement derrière eux se tiennent à leurs cotés en deuxième ligne la Syrie et l’Iran.

En attendant l’heure où la Syrie et l’Iran seront en mesure de donner l’estocade finale (D.ieu nous préserve !), le Liban et l’A.P. ont été chargées de donner des coups d’épingles pour maintenir l’ambiance de guerre jusqu’au pour J et l’heure H. Les derniers coups d’épingles trop douloureux aux yeux d’Israël ont provoqué une ‘réaction disproportionnée’ et amené à la mise à jour du plan diabolique des ‘4’.

Remarquons que l’esprit d’El Kaïda, qui anime les fondamentalistes du Hezbollah et du Hamas, se retrouve dans l’action du 11-9-2001 aux E.U. : leur réaction en Afghanistan puis en Irak était-elle ‘disproportionnée’ ? Pas assez puisqu’elle n’a pas découragé le terrorisme international : ce qui est nécessaire probablement pour venir à bout du fondamentalisme islamique et de ses prétentions, c’est le développement de la troisième guerre mondiale (qui a débuté à la date précédente) sur tous les fronts et la confiscation des ressources pétrolières.

A quoi doit-on s’attendre dans notre secteur dans un proche avenir? Les ‘4’ vont reconstituer au plus vite le potentiel du Hezbollah avec la bénédiction du Gouvernement libanais ; ils amènent le Hamas au niveau du Hezbollah par les transferts d’armes à la frontière égyptienne (suivant le général Guiora Highland). Ils vont attendre que le stock, en Iran, de bombes atomiques prévu soit prêt pour déclencher le deuxième ‘round’ qui comportera :

- Du Liban et de l’A.P. un déluge de fusées et Katiouchas de toute puissance sur Israël,

- De la Syrie, un déluge de fusées comportant des bombes non conventionnelles (bactériologiques et chimiques),

- De L’Iran, quelques fusées porteuses de bombes atomiques.

Que pourront faire les fusées israéliennes Hetz et les fusées américaines Patriotes ? Elles seront débordées et le rideau de protection qu’elles fourniront sera perméable !

Que peut faire Israël dans l’immédiat face à cette perspective ?

La théorie de Kadima et de ses tenants qui n’ont pas désarmé malgré les échecs répétés, consiste à tenter de détacher la Syrie du groupe des ‘4’ en l’alléchant au moyen du Golan. Même si elle acceptait ne serait-ce un marché de dupes ? N’obtiendrait-elle pas une base d’attaque rapprochée ?

Olmert a déclaré que le plan de regroupement n’était plus à l’ordre du jour : donc il l’a simplement différé pour des questions budgétaires, mais n’est pas convaincu que le plan du désengagement ainsi qu’Amona ont constitué une catastrophe nationale.

Dans la paracha ‘Ki Tavo’ de la semaine du 3 au 9-9-2006, Deutéronome 28-versets 15…28 est écrit : « Mais si tu n’écoutes pas ton D.ieu… Le Seigneur te frappera de démence et d’aveuglement et de perturbation morale… » Ces phrases s’appliquent à nos gouvernants qui, après les échecs cuisants subis depuis 1993 et surtout depuis un an et demi, auraient dû prendre conscience de leur débilité mentale et disparaître.

Que faut-il donc faire ? D’abord changer de direction dans tous les secteurs politiques, judiciaires, militaires, médiatiques… Alors la nouvelle direction de l’Etat d’Israël devra non seulement préparer toute l’armée en vue de missions terrestres, maritimes et aériennes difficiles, mais encore préparer les fusées d’attaque susceptibles de détruire le potentiel de l’Iran et de la Syrie en première étape, avant de s’occuper du Liban et de l’A.P.. Cette dernière devra être rayée définitivement et démembrée : Gaza retournera à l’Egypte et la Judée-Samarie reviendra à Israël qui déterminera des zones d’autonomie (ce sujet sera détaillé plus tard.)

La grande question à régler est : Quand agir?

Au plus tard le jour J, une heure avant l’heure H que fixeront les ‘4’.

Nous avons eu dans le passé, et nous espérons avoir dans le présent un service de renseignements suffisamment compétent pour prévenir les autorités en temps voulu.

15 octobre 2006

14 octobre 2006


AVSEQ01
Vidéo envoyée par hatikva

12 octobre 2006



Souviens toi… 11 octobre
Par Claude Bensoussan


1941
Un train de juifs déportés de Suczava passe par la gare de Czernovitz (capitale de la Bucovine, R.S.S. d'Ukraine). Il est stoppé par les nazis et les gardes roumains afin de décharger les cadavres des juifs morts au cours du voyage dans des wagons glacés et bourrés de monde. Le train reprend alors sa route vers le ghetto de Czernovitz. Les nazis fusillent 400 juifs à Belgrade. Les juifs de Czernovitz sont parqués dans un ghetto, leurs biens confisqués. Par la suite, les internés seront déportés en Transnistrie.
1942
Au cours d'une Aktion dirigée contre les juifs d'Ostroviec (province de Kielce, Pologne), 11 000 juifs du ghetto et des villages environnants sont rassemblés et déportés au camp d'extermination de Treblinka, où ils périssent tous.La communauté juive de la ville remonte au XVIIIe siècle. Environ 4 200 juifs de Lubartov (province de Lublin) sont déportés aux camps d'extermination de Sobibor, Belzec et Maïdanek, où tous périssent. Parmi eux se trouvent 1 000 juifs qui, un an auparavant, avaient été déportés de Slovaquie à Lubartov. Cette dernière ville est déclarée " purifiée de ses juifs ". Pendant plus d'un an, un groupe de partisans juifs combat dans les forêts, dirigé par Samuel Jegier et Mietek Gruber. 3 000 juifs de Bicheva (province de Lublin) sont déportés au camp d'extermination de Belzec.
1944
Au cours d'une Aktion, les SS fusillent 208 jeunes juifs d'Ujvidek (Yougoslavie), qui travaillent sur la voie ferrée. 12 juifs survivent. 20 malades mentaux juifs de Venise sont internés dans le camp de concentration tristement célèbre de Risiera di San Sabba, près de Trieste, le seul camp nazi en territoire italien. Le soir du même jour, 5 ou 6 d'entre eux ont déjà été tués par les SS gardant le camp.

Voici deux milles ans en effet, le peuple d’Israël avait le devoir de 'monter' à Jérusalem pour apporter ses offrandes au Temple de Jérusalem.



Jérusalem superstar

Ils sont venus de loin, ou de la banlieue d’à côté, pour lui rendre hommage. Équipés de sacs à dos, poussant des landaus, et armés de bouteilles d’eaux, ils veulent l’a parcourir de long en large.Juifs et non juifs, laïcs et orthodoxes ils sont tous là.Par milliers ils ont répondu présents à ce rendez-vous, vieux de plusieurs millénaires, que leurs âmes n’ont apparemment pas oublié.
Voici deux milles ans en effet, le peuple d’Israël avait le devoir de 'monter' à Jérusalem pour apporter ses offrandes au Temple de Jérusalem. Les rues de la ville sainte s’emplissaient d’une extraordinaire cacophonie et son activité décuplait. Hommes femmes et enfants se pressaient vers la ville d’or pour unir leurs prières. Les nations, particulièrement associées à cet évènement, envoyaient leurs émissaires qui affluaient les bras chargés d’offrandes. Par un extraordinaire miracle historique, voici que le scénario se reproduit chaque année depuis la création de l’État juif moderne.Si les costumes et les coutumes ont quelque peu changé, si la splendeur du Temple s’est éteinte, et si la topographie des rues s’est quelque peu modifiée, l’amour qu’éprouve le peuple juif et les nations pour Jérusalem n’a pas pris une ride.70 000 personnes assistaient lundi 9 octobre à l’ancestrale 'birkat Cohanim' (bénédictions des Cohen) et 100 000 parcouraient les rues de la capitale le lendemain à l’occasion de la Marche de Jérusalem.Les motivations sont diverses et variées à l’image de la fête de Soukot qui met à l’honneur les différents types de personnalités qui compose le 'Loulav'…"Nous venons de Rehovot avec nos enfants pour qu’ils connaissent Jérusalem" explique Ornit. "Ce déplacement est éducatif et nous en profitons pour participer aux nombreuses activités organisées par la mairie"."La tradition doit être respectée et en venant à Jérusalem nous nous conformons à une coutume vielle de plusieurs millénaires" indique quand à lui Moshé qui a fait le voyage depuis Beer-Shéva."Des générations entières ont prié pour que le peuple juif soit à nouveau réuni à Jérusalem, et ne pas venir au moins une fois par an dans cette ville historique reviendrait à les trahir " confie Mihal."Nous avons profité de ces quelques jours de vacance pour visiter de la famille à Jérusalem" explique Ben. C’est un vrai dépaysement lorsque l’on vient de Tel-Aviv !".Si certains se trouvaient donc là par hasard, leurs yeux ne brillaient pas moins lorsque la principale artère de Jérusalem s’est emplie de milliers de participants à la Marche de Jérusalem.Policiers, volontaires, agents de la fonction publique, grandes sociétés privées et militaires ont fièrement défilé dans la rue Yaffo suivis par d’innombrables délégations de chrétiens amis d’Israël vêtus de leurs costumes traditionnels, et portant des étendards sur lesquels on pouvait lire de véritables déclarations d’amour pour Israël et le peuple juif en général.'On vous aime', 'Vous n’êtes pas seul', 'nous prions pour la paix à Jérusalem', 'nous sommes à vos côtés !' clamaient les pancartes brandies par des Hollandais, des Anglais, des Américains, des Japonais, des Angolais, des Allemands, bref par la terre entière…5 000 de ces chrétiens évangéliques, défenseurs d’Israël à travers le monde, avaient fait le voyage à Jérusalem pour cet événement qui coïncide chaque année avec la fête des Tabernacles. Ce 27e rassemblement annuel, sponsorisé par l’ambassade chrétienne internationale à Jérusalem, devrait rapporter 15 millions de dollars aux caisses de l’état selon les estimations du ministère du Tourisme qui a déclaré que cet événement était le plus important de l’année pour l’industrie touristique.Distribuant confiseries et drapeaux, ils serraient les mains d’Israéliens ébahis devant cet étalage d’affection et qui se demandaient s’ils ne rêvaient pas."Soukot est l’une des seules fêtes au cours de laquelle nous récitons le 'hallel' (louange au créateur récitée lors des fêtes juives) complet" indique le Rav Arieh Levy. "On doit cette exception au fait que Soukot n’a été entachée par aucune guerre menée avec les peuples non-juifs aux temps bibliques. En hommage à cette unité avec les nations du monde, nos sages nous ont autorisés à lire la prière, très particulière, du Hallel en entier".Alors que l’espace d’un court moment, les nations vibraient à l’unisson avec le peuple juif, Jérusalem, cœur vivant d’Israël, a vécu un état de grâce. Le même que celui auxquels les sages d’antan voulaient probablement faire allusion en instaurant l’obligation de réciter la prière du Hallel dans son intégralité…

09 octobre 2006

Appel aux dirigeants européens à propos de l'IranAu nom de notre attachement à la démocratie

(document source www.migdal.org)

Appel aux dirigeants européens à propos de l'IranAu nom de notre attachement à la démocratie, à ses valeurs, aux libertés qu'elle garantit, au respect des règles de droit qui la fondent, nous exhortons les dirigeants européens à faire face au danger que font peser sur le monde les dirigeants iraniens, leur volonté de se doter de l'arme nucléaire et de «rayer Israël de la carte ». En tant que citoyens soucieux de l'avenir de l'Europe autant que de l'avenir du Proche-Orient, nous les appelons à : - refuser les violations du droit international et du traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé par l'Iran ; - tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat; - demander à l'ONU qu'elle fasse respecter sa charte interdisant à tout État membre l'incitation à la haine et l'appel à la destruction d'un autre État membre, faute de quoi l'ONU perdrait toute légitimité ; - dénoncer les thèses négationnistes sans cesse réaffirmées par les dirigeants iraniens ; - combattre le financement de mouvements terroristes par le régime iranien. Nous lançons cet appel aux dirigeants européens, à qui incombe, au nom de leurs peuples, la responsabilité historique de faire obstacle au retour de la barbarie. http://www.objectif-info.com/index.htm


octobre
Souviens toi… 9 octobre
Par Claude Bensoussan
Mémoire... Rubrique quotidienne
1920
Un pogrome éclate à Vilna. Il dure trois jours. L'armée polonaise, qui occupe la ville après le départ de l'Armée rouge, commence à massacrer les juifs. 80 sont fusillés, d'autres enterrés vivants ou noyés. Presque toutes les victimes habitaient la banlieue de Lipovka.
1939
800 personnes, des juifs pour la plupart, dont des femmes et des enfants, sont fusillées par les SS à Dobrcz (district de Bydgoszcz [Bromberg], Pologne).
1941
Début de la déportation des juifs de Bucovine (R.S.S. d'Ukraine) : les juifs habitant les villes de Radautz, Suczava, Gurahumora, Kimpolung et Dorna Vatra, 40 000 au total, sont successivement déportés vers les camps de concentration de Transnistrie. Beaucoup d'entre eux meurent en route. Ceux qui sont trop faibles pour marcher assez vite sont fusillés sans pitié. Les déportations se prolongent le 10 octobre. Le même jour, tous les juifs de Burduyeni (Roumanie) sont déportés en Transistrie.
1942
En deux jours, les SS et la police ukrainienne assassinent 900 juifs à Mylanov (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine). Ce jour-là et les précédents, les nazis ont arrêté 75 juifs à Rotterdam. Ceux-ci sont envoyés au camp de regroupement de Westerbork et de là déportés vers des camps allemands. 1 703 juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. Un convoi quitte Vienne (Autriche) avec 1 306 juifs déportés au camp de concentration de Theresienstadt. 14 000 juifs environ sont déportés du ghetto de Radomsko (province de Lodz, Pologne) au camp d'extermination de Treblinka, où ils sont assassinés. Lors de l'ultime Aktion, de nombreux jeunes juifs se réfugient dans les forêts, où ils deviennent des partisans. Le même jour commence la liquidation du ghetto de Przedborz (province de Kielce, Pologne), au cours de laquelle 4 500 juifs sont déportés à Treblinka.
1943
La capitulation de l'Italie, en septembre 1943, et le partage du pays entre un Sud occupé par les forces alliées et un Nord occupé par les troupes de l'Allemagne nazie font des juifs de la partie septentrionale des victimes, à leur tour, de la " solution finale ". Le 9 octobre, les nazis font une rafle de juifs à Trieste. L'unique camp de concentration créé en Italie se trouve près de la ville. Après la rafle, 600 juifs y sont internés. Par la suite, ils seront déportés vers les camps d'extermination de l'Est, notamment à Auschwitz.
1944
Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 600 juifs déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.

06 octobre 2006

CAPITULER OU SE BATTRE ?



CAPITULER OU SE BATTRE ?

Par Sydney Touati

Un professeur de philosophie menacé de mort pour avoir usé d’un droit garanti par la constitution. Cet interdit n’est pas un acte isolé, il est la suite d’une longue série d’interdits qui pèse sur nos sociétés démocratiques : interdiction de jouer un opéra de Mozart, interdiction de publier des caricatures de Mahomet, interdiction de jouer une pièce de théâtre de Voltaire, interdiction de porter une minijupe, de ne pas être voilée, interdiction aux agents de police de faire leur métier, interdiction au Pape de donner son point de vue etc.
En Europe, il pleut des interdits de toutes sortes.En Israël il pleut des roquettes.La source est diversifiée mais l’inspiration puise à la même veine : la pureté de l’Islam qu’il faut répandre et protéger à tout prix. Aux yeux des islamistes fanatiques, la culture européenne est une souillure, tout comme l’est la présence de juifs sur une terre dite arabe. La mondialisation et les réseaux Internet ont donné corps au fantasme d’une « nation musulmane » dont les porte- parole autoproclamés considèrent le monde entier profané par la présence des non musulmans. Les intégristes ne connaissent qu’une seule règle : la soumission ou la mort. Lorsqu’on leur cède, on a la soumission et la mort. Les terroristes ont au moins compris une chose : la plupart des Etats démocratiques n’ont pas de réponse adaptée aux attaques et menaces contre les civils. Israël durant la guerre de juillet 2006 a déplacé des centaines de milliers de personnes. La France cache le professeur de philosophie et les français pratiquent l’autocensure. Certains deviennent serviles. Ces faits posent la question la plus grave : comment se comporter face à la terreur islamiste ? Fuir, se cacher ? Cesser de penser, d’écrire ; censurer notre culture, gommer tout ce qui peut déplaire comme le préconisent les « élites » dominantes de notre pays ? Si l’on veut être libre, faut-il entrer en clandestinité, écrire sous un faux nom, voire quitter la France ? L’exemple américain nous ouvre une autre porte que celle de la fuite, de la honte ou de la capitulation : pas un seul attentat sur le sol américain depuis que George BUSH a décidé de réagir fermement.Aux Etats-Unis, les islamistes se sont tus. Les américains peuvent s’exprimer librement sur tous les sujets.La terreur a reculé. La démocratie a gagné.


Souviens toi…6 octobre
Par Claude Bensoussan
Mémoire... Rubrique quotidienne
1938
L’antisémitisme devient officiel en Slovaquie. Ce jour-là, des décrets antijuifs entrent en vigueur et des mesures sont prises contre la population juive.
1941
Début de la déportation des juifs de Prague au camp de concentration de Theresienstadt. Elle prend plusieurs mois.
1942
1 200 juifs du ghetto de Biala Podlaska (Pologne), où les juifs des environs ont été regroupés eux aussi, sont déportés au camp d’extermination de Treblinka, où ils sont tués quelques heures après leur arrivée. Le même jour sont déportés à Treblinka : 3 000 juifs de Wolomin (district de Varsovie), 4 000 juifs de Miedzyrzec Podlaski (province de Lublin), 800 juifs de Zarki et 8 000 autres de Chmielnik (province de Kielce), arrêtés par une unité spéciale composée de policiers allemands et d’auxiliaires ukrainiens. 500 juifs sont assassinés par les SS au cours d’une Aktion déclenchée à Warkovicze (Volhynie). Environ 800 autres fuient dans les bois. Des jeunes gens résistent de leur mieux. Les SS continuent à fusiller les juifs du district de Dubno (Volhynie, R.S.S. d’Ukraine), comme ils ont commencé à le faire le 5 octobre. 5 000 juifs sont fusillés en deux jours.
1944
Au cours d’une Aktion, les SS fusillent 529 juifs qui travaillaient embrigadés dans les mines de cuivre de Bor (Yougoslavie). Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 550 juifs déportés au camp d’extermination d’Auschwitz.