29 septembre 2006

Souviens toi…29 septembre

Souviens toi…29 septembre
Par Claude Bensoussan pour Guysen Israël News

1349
Les accusant d’avoir empoisonné les puits, les habitants de Krems et de Stein menacent les membres de la communauté de Krems, une des plus importantes d’Autriche à l’époque. Les juifs de Krems mettent le feu à leurs maisons et périssent dans les flammes. Quelques-uns seulement parviennent à se réfugier dans le château de la ville.
1891
Plusieurs juifs sont massacrés au cours d’un pogrome, la veille de Kippour, à Starodub (gouvernement de Tchernigov, Ukraine).
1939
Les Allemands occupent Varsovie où vivent 393 950 juifs, le tiers de la population totale.Les juifs ont vécu à Varsovie depuis la fin du XIVe siècle. Leur histoire fut mouvementée, la ville ayant appartenu à la Pologne, à la Prusse, à la Russie et finalement à nouveau à la Pologne.Au nombre de 5 000, tus les juifs de Wyszkow (district de Varsovie) sont rassemblés quelques jours après l’occupation allemande et chassés de l’autre côté de la frontière germano-soviétique : on les envoie vers l’est, où ils doivent survivre par leurs propres moyens.
1941
Tous les juifs de Kiev (R.S.S. d’Ukraine) et des environs doivent se faire recenser auprès des autorités après que l’armée allemande a occupé la ville le 27 septembre. Ceux qui se sont rassemblés près du cimetière juif, sur l’ordre des nazis, sont conduits dans le ravin de Babi Yar. Là, selon les rapports officiels des SS, 33 771 juifs sont fauchés à la mitrailleuse ce jour-là et le lendemain.
1942
Les nazis assassinent 150 juifs du village de Kobylniki, près de Minsk (U.R.S.S.). Un transport de 2 000 juifs quitte le camp de concentration de Theresienstadt pour celui de Maly-Trostinets (R.S.S. de Biélorussie). A la suite d’une rafle, les 2 000 juifs restant à Amsterdam, dont les responsables du Conseil juif, sont arrêtés par les nazis et internés au camp de regroupement de Westerbork. Le Conseil juif se trouve ainsi dissous.
1943
A Kiev (R.S.S. d’Ukraine), 325 juifs et prisonniers de guerre soviétiques doivent déterrer et brûler les cadavres des victimes du massacre de Babi Yar en septembre 1941
afin d’éliminer toute trace des fosses communes où les juifs sont enterrés. Bien qu’enchaînés, ils se révoltent : 311 d’entre eux sont tués le lendemain par les nazis. 680 juifs éminents, protégés par le Reichskommissar (commissaire du Reich) en personne, doivent quitter le château de Barneveld (province de Gueldre, Pays-Bas) : des SS les conduisent au camp de regroupement de Westerbork.
1944
Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 500 juifs déportés au camp d’extermination d’Auschwitz.

La France et l’Intifada II


La France et l’Intifada II
Par Cyrano pour Guysen Israël News

Le Centre Begin-Sadate d’études stratégiques (BESA) de l’université Bar-Ilan vient de publier une étude de Tsilla Hershco sur le rôle de la diplomatie française au Proche-Orient lors de l’Intifada II. La France a-t-elle alors joué un rôle constructif ou a-t-elle au contraire « jeté de l’huile sur le feu » ? A-t-elle réévalué sa politique en fonction des évènements graves survenus de 2000 à 2005 ? Telles sont les questions auxquelles répond cette historienne.
Détentrice d’un doctorat de l’université Bar Ilan, Tsilla Hershco, est chercheuse au BESA. Pour ses recherches, elle est l’invitée du Centre d’études des relations internationales (CERI) à Paris. GIN a publié la critique de son livre « Entre Paris et Jérusalem. La France, le sionisme et la création de l’Etat d’Israël » (1), consacré aux relations entre la France et le Yichouv devenu en 1948 l’Etat d’Israël. Une situation complexeAujourd’hui Tsilla Hershco s’attaque à une actualité récente qui correspond à l’Intifada II. Elle a consacré à ce sujet deux années, travaillant sur les archives du ministère des affaires étrangères d’Israël et du Quai d’Orsay. Son analyse repose aussi sur des entretiens avec des personnalités israéliennes et françaises de premier plan, ambassadeurs et autres hauts fonctionnaires. Ce travail de bénédictin est consigné dans un mémoire en hébreu de 80 pages publié par le BESA en juillet 2006 (2) et en cours de traduction en français. Voici, non une critique de cette étude, mais un résumé d’une interview de la chercheuse et de la lecture du synopsis dense de cette publication. Notre article ne donne qu’un aperçu d’une analyse méticuleuse et, me semble-t-il, impartiale. Impartialité méritoire si l’on songe à l’horreur suscitée par les violences contre les civils israéliens au cours de ces années terribles. Les événements-clésRappelons les événements qui ont ponctué ces cinq années : - fin septembre 2000 : Ariel Sharon se rend à l’esplanade des mosquées (mont du Temple) avec l’autorisation du WAFQ, organe palestinien qui gère les biens religieux musulmans. Les Palestiniens déclenchent « l’Intifada II prévue à l’avance » selon Imad al-Faluji, ministre des Communications de l'Autorité palestinienne ; - 21-27 janvier 2001 : échec de la conférence à Taba (Egypte) malgré la médiation du président américain Bill Clinton ; - février 2001 : élection d’Ariel Sharon au poste de Premier ministre ; - 11 septembre 2001 : attentats terroristes d’al-Qaïda contre les Etats-Unis, notamment par la destruction des Twin Towers (Tours jumelles) de New York ; - janvier 2002 : arraisonnement par la marine israélienne du bateau Karine A contenant des armes de provenance iranienne, démontrant la complicité des autorités palestiniennes avec les organisations terroristes mondiales, notamment iraniennes ; - mars 2003 : invasion de l’Irak par des forces anglo-américaines ; - novembre 2004 : mort de Yasser Arafat : - février 2005 : assassinat de Rafiq Hariri, suivi de l’évacuation du Liban par les troupes syriennes ; - été 2005 : visite d’Ariel Sharon à Paris et désengagement de la bande de Gaza. Des comportements ambigusLa période analysée par Tsilla Hershco (septembre 2000-septembre 2005) a vu une succession d’événements majeurs au Proche-Orient et dans le monde. Elle a été marquée par les comportements ambigus des principaux protagonistes du conflit : - le double jeu de Yasser Arafat, chef de l’Autorité palestinienne, condamnant en anglais les attentats-suicide et accordant des indemnités aux familles des «martyrs» ; - la politique d’Ariel Sharon faite de répliques sévères contre l’Autorité palestinienne et les mouvements terroristes. Contre toute attente, ce « faucon » a réalisé en juillet-août 2005 le désengagement de la bande de Gaza ; - enfin, dernier paradoxe, le soutien indéfectible du Président de la République Jacques Chirac à Yasser Arafat tandis que les autorités françaises affichaient leur volonté de renouer le dialogue franco-israélien et d’améliorer les relations entre les deux pays. « Une conception politique » française inchangéeLes observateurs ont bien du mal à décrypter cette situation complexe et qui comporte encore des zones d’ombre : que s’est-il passé à Taba en 2001 pour expliquer le refus opposé par Yasser Arafat, chef de l’Autorité palestinienne, aux propositions généreuses du Premier ministre Ehoud Barak ? Ce refus a-t-il été encouragé par le Président Jacques Chirac ? Tsilla Hershco a réussi à démêler un écheveau où s’entrecroisent des événements dont elle décrit les conséquences, réelles ou apparentes. Curieusement, certains faits n’ont pas modifié la position de la France vis-à-vis des dirigeants palestiniens. Ces événements, dont certains sont considérés par Tsilla Herschco comme des événements- clés, ont donné lieu à des interprétations divergentes, notamment en ce qui concerne l’attaque du 11 septembre 2001 que certains observateurs considèrent comme le début de la Troisième Guerre mondiale. Le terrorisme au Proche-Orient est-il l’expression locale du terrorisme international islamique ou, au contraire, un élément d’un conflit purement local ? La position de la France a toujours été de dissocier le conflit israélo-palestinien du terrorisme islamique. Enfin, la France a fermé les yeux sur la duplicité et le double langage de Yasser Arafat en le soutenant jusqu’au bout malgré les preuves de ses liens avec les organisations terroristes. Ainsi, selon Tsilla Hershco, « la diplomatie française s’attache de manière obsessionnelle à sa conception politique de base et ce, malgré la nouvelle réalité et les développements importants qui exigeraient un réexamen de sa politique». « L’attitude partiale » de la diplomatie françaisePour Tsilla Hershco, la France n’a pas joué de rôle constructif lors de l’Intifada II : «Loin de rapprocher les parties concernées et de calmer la situation, la diplomatie française a plutôt encouragé les Palestiniens à poursuivre leurs attentats contre les civils en Israël ... Ainsi l’attitude partiale de la France jusqu’à la mort d’Arafat en novembre 2004 a eu des résultats contraires à ses objectifs officiellement déclarés (la création d’un Etat palestinien aux cotés de l’Etat d’Israël). Cette attitude a contribué à la dégradation du conflit qui, à son tour, a affaibli l’Autorité palestinienne et éloigné la création d’un Etat Palestinien, solution au conflit envisagée, désirée par la France et approuvée par Israël». On comprend que cette attitude partiale ait conduit l’Etat d’Israël à ne plus compter sur une médiation française équitable et de ce fait les Palestiniens eux-mêmes ont de moins en moins cherché à s’appuyer sur la diplomatie française. Le retour de la France sur la scène internationale s’effectuera à l’occasion de la deuxième guerre du Liban avec les démarches françaises ayant abouti au cessez-le-feu du 14 août 2006 et au renforcement de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Ces derniers développements font l’objet des recherches actuelles de l’historienne. Une analyse «en temps réel» Tsilla Hershco est convaincue qu’un dialogue constructif devrait améliorer les relations bilatérales entre la France et l’Etat d’Israël. Son travail pourrait être considéré comme une réponse au scepticisme de l’écrivain Milan Kundera pour lequel la «vérité historique», repose bien souvent sur des témoignages fragilisés par les défaillances de la mémoire (3) : «Derrière la mince lisière de l’incontestable, un espace infini s’étend, celui de l’approximatif, de l’inventé, du déformé, du simplifié, de l’exagéré, du mal compris». A l’inverse des historiens d’un passé plus ou moins lointain, ceux de l’actualité comme Tsilla Hershco sont à l’abri de telles critiques. Sur un sujet aussi brûlant, le risque est d’une autre nature : c’est celui de transformer une étude rigoureuse en un plaidoyer passionnel. Ce piège a été parfaitement déjoué par l’auteur. Sources : 1-Tsilla Hershco, Entre Paris et Jérusalem. La France, le sionisme et la création de l’Etat d’Israël, (traduit de l’hébreu par Claire Darmon). Préface de Shimon Pérès. Editions Honoré Champion, Paris, 2003. 296 pages. ISBN 27453067822-Tsilla Hershco. French Policy Regarding the Israeli-Palestinian Conflict during the Second Intifada, 2000-2005 (Hébreu). Mideast Security and Policy Studies, n° 68, July 20063- Milan Kundera, Le Rideau. Ed. Gallimard, Paris, 2005. ISBN : 2070341372 « Entre Paris et Jérusalem » de Tsilla Hershco : http://www.guysen.com/articles.php?sid=3728 The Begin-Sadat (BESA) Center for Strategic Studies : http://www.biu.ac.il/Besa/about.html

28 septembre 2006

Tout est lumière en Israël




La lumière d’Israël…
Par Jean Lévy pour Guysen Israël News


Tout est lumière en Israël,
Tout est divin et éternel,
Tout s’en va vers Jérusalem,
Tout va là bas vers ceux qu’on aime.


Belles sont les filles et leurs chansons,
Belles sont les villes et leurs maisons,
Belles sont les plaines et les montagnes,
Belles sont les fleurs dans les campagnes

Beaux sont les garçons bienheureux,
Beaux sont les soldats valeureux ,
Beaux sont les arbres et les champs,
Beaux sont les nouveaux émigrants.

Triste est la guerre et ses misères,
Triste est la mort qu’elle génère,
Triste est l’angoisse d’une mère,
Triste est un jour sans la lumière.

Souviens toi… 28 septembre


Souviens toi… 28 septembre
Par Claude Bensoussan




1939

Les nazis ordonnent à 10 000 juifs de se rassembler sur un terrain de sport à Jaroslav (province de Rzeszow, Pologne) d’où ils sont chassés au-delà de la rivière San dans la région sous contrôle soviétique. Les juifs doivent abandonner tous leurs biens. En mai 1940, la plupart d’entre eux seront déportés en Sibérie, où plusieurs centaines survivront. Des juifs ont vécu à Jaroslav à partir du XVIe siècle.

1942

610 internés juifs du camp de regroupement de Westerbork et 904 juifs, hommes et femmes, du camp de regroupement de Drancy (France) sont déportés au camp d’extermination d’Auschwitz. 18 hommes seulement du convoi venu de Drancy survivront jusqu’à la libération du camp, en 1945.

Dans le ghetto de Kossov (R.S.S. d’Ukraine), les nazis font courir le bruit que les juifs cachés ne seront pas punis s’ils se rendent mais qu’ils seront autorisés à rester dans le ghetto. Tous les juifs qui suivent ces indications sont assassinés.

1944

Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 2 499 juifs déportés au camp d’extermination d’Auschwitz.

27 septembre 2006



Souviens toi…27 septembre
Par Claude Bensoussan pour Guysen Israël News
Mémoire...
1939
Après l’incorporation d’Aleksandrov Lodzki (Pologne centrale) au IIIe Reich, tous les juifs de la ville sont déportés à Glovno dans le Gouvernement général (partie de la Pologne non incorporée dans le IIIe Reich). Le cimetière juif est nivelé.
1942
30 juifs, hommes et femmes sont conduits dans un champ de mines à Galibicy (district de Demidov, région de Smolensk, U.R.S.S.). 8 personnes sont aussitôt déchiquetées et les autres mutilées et blessées. Quelques heures plus tard, les survivants sont conduits à nouveau dans le champ de mines, où ils périssent tous. 600 juifs de Parcevo (district de Bialystok, Pologne) sont déportés, par Volkovysk, au camp d’extermination d’Auschwitz. 3 000 juifs de Kock (district de Lublin) sont conduits au camp de regroupement de Lukov. En trois jours, 5 000 juifs sont déportés de Zvolen (district de Kielce, Pologne) au camp d’extermination de Treblinka. 13 000 juifs du ghetto de Kozienice (province de Kielce, Pologne) et des environs, 2 500 juifs de Parysov (district de Lublin) et 1 000 juifs du village de Kolbiel sont déportés au camp d’extermination de Treblinka.
1943
Après la chute de Mussolini, l’île grecque de Corfou est occupée par les Allemands, qui promulguent des décrets antijuifs. Au début de la guerre, 2 000 juifs vivaient sur l’île, dont la communauté remonte à l’époque byzantine. 1944 Un transport de 20 juifs quitte le camp de concentration de Theresienstadt pour celui de Bergen-Belsen (Allemagne).


Respectez la, Ne jetez rien à terre…
Par Marc Haviv pour Guysen Israël News

Mercredi 27 septembre 2006 à 00:48

Lorsque nous parlons avec certaines personnes qui souhaitent faire leur Alya et qui hésitent encore, il n’est pas rare d’entendre comme arguments négatifs afin de franchir le pas, que la mentalité des israéliens est difficile, qu’ils auront du mal à vivre avec eux, que les difficultés sont nombreuses, la langue est une véritable barrière…
Qu’il sera difficile de trouver un travail, le tout accompagné d’un dénigrement global voir virulent, probablement afin de se donner bonne conscience.J’ai souvent réfléchi aux arguments à opposer à de telles paroles ayant toujours énormément de peine à entendre de tels propos lorsqu’on parle d’Israël.C’est devant un écriteau accroché dans la cour d’une synagogue de Marseille que j’ai eu enfin ma réponse.« Ceci est une synagogue, respectez l’endroit, ne jetez rien par terre, portez une kippa ». Voila enfin résumé ce que l’on doit dire de la Terre Sainte« Ceci est LA Terre Saine, Respectez l’endroit, Ne jetez rien par terre et portez une Kippa »Imaginez vos grands parents, vos ancêtres, qui sont morts en pleurant l’amour de Jérusalem, qui sont morts sans renier la foi Millénaire de Moïse, qui ont été spoliés torturés parce que juifs. Imaginez qu’avec ces mêmes ancêtres vous puissiez entrer en contact en leur demandant : « Voilà, Jérusalem est redevenue sous souveraineté juive mais je ne sais pas si je dois ou non y aller ». Je ne sais pas si vous auriez l’audace de demander aux juifs persécutés par Isabelle La Catholique, par les croisés et « Saint » Louis, par les cosaques ou les allemands, ce qu’il faut faire : monter ou ne pas monter à Jérusalem.Monter en Israël c’est un état d’esprit avant tout.C’est réaliser le fait que nous sommes enfin revenus en Terre Sainte, LA Terre du peuple juif. Une terre entièrement à construire, un avenir de tout un peuple à bâtir.Il ne faut pas s’occuper de la mentalité des « premiers débroussailleurs » du pays, il faut chercher à les comprendre et à s’adapter tout en y amenant notre empreinte différente de culture.Qu’ils soient religieux ou laïcs, ils sont, les habitants « indigènes » pour une immense majorité d’entre eux, des vrais amoureux de la terre d’Israël. Les récents évènements nous l’ont démontrés, avec ou sans tatouage, avec ou sans percing, ils sont tous partis défendre NOTRE terre, conscients qu’ils sont les héritiers de la shoah, de l’inquisition et des persécutés des croisades ou encore des dhimmis des pays arabes.« Ne jetez rien par Terre » Exercez vous à y penser, à ne jamais l’oubliez que ce n’est pas un papier que nous ou nos enfants ne devons jeter par terre. Pas une épluchure de « Glibette » sous peine de souiller cette " Synagogue" , La terre Sainte.C’est cela aussi « Portez une kippa » Il ne suffit pas qu’elle soit physiquement portée car alors c’est pire de voir un homme avec kippa, ou une femme couverte, jeter dans la rue le papier du bonbon de son enfant.La Kippa c’est un état d’esprit permanent, nous sommes dans un endroit sacré et chaque geste que nous entreprenons, chaque pas que nous faisons doit nous y faire penser. Il ne s’agit nullement d’un acte religieux mais d’un acte sacré, un sacré qui peut tout à fait se conjuguer avec laïcité.Ecoutez plutôt les hymnes à l’amour sur la terre d’Israël du chanteur Yéhoram Gaon, homme non religieux mais qui ferai pâlir plus d’un sur son amour inconditionnel.C’est cela avant tout la responsabilité de venir en Israël. C’est cela qu’il faut rechercher et non pas de tenter de rebâtir une copie de se que nous avions en galout.Lorsque vous arrivez à l’aéroport, n’avez-vous jamais senti cette odeur qu’avec tous les efforts vous ne retrouverez jamais à Paris, même si moi aussi j’ai aimé « l’odeur du Metropolitain » Ici il y a une odeur indescriptible, qui s’attache à l’âme et qu’on souhaite garder et ne plus jamais perdre.Ce n’est que ici que cette odeur est persistante. Un peu comme l’âme supplémentaire que tout juif acquiert l’espace d’un Shabbat et que nous voyons partir à l’issue du jour saint, non pas sans avoir atténué la douleur par les senteurs des parfums et des herbes odorantes.Et la lumière ! Toujours à l’aéroport, avez-vous remarqué cette lumière ? Lumière qui n’existe nul par ailleurs lumière de la présence divine sur le sol de son peuple. Non ce n’est pas un supplément d’ultra violet, parce que ni en Floride, ni en Guadeloupe vous ne retrouverez cette lumière.Les capteurs de l’âme juive sont faits pour cette lumière, pour ces odeurs et ces senteurs.C’est, en ce qui me concerne, chaque jour, à chaque moment que je ressens tout cela, que mon âme m’informe de sa jouissance. Chaque moment est un bonheur et dans ce bonheur il n’y a pas de place pour les déboires de la politiques, des klaxons intempestifs et des arrogances alentours. Je ne vois qu’un homme marcher, fier, dans un pays ou il est enfin libre, dans un pays ou chaque arbre c’est SON arbre, chaque chant d’oiseau c’est SON chant par SON oiseau, la mer est Sa mer, les trottoirs SES trottoirs.Lorsque je quitte le pays c’est tout cela qui me manque, un peu comme une centrale régénératrice que l’on quitte avec des batteries qui ont une durée de vie limité et qu’il faudra recharger rapidement. C’est cela pour moi la réponse que je peux donner à tous ceux dont les contingences matérielles régissent leurs choix. Je vois déjà les réactions disant qu’on ne peut vivre qu’avec l’amour d’Israël. Là n’est pas le débat, je vous parle d’un état d’esprit de L’état d’esprit qu’il faut avoir afin de comprendre la signification réelle de la vie en Terre d'Israël. Penser à construire, à changer ce jeune pays, amener sa pierre à la maison nationale en reconstruction, éduquer ses enfants avec l’amour inconditionnel de notre terre, leur faire comprendre de la chance qu’ils ont, toute première génération depuis le la destruction du Temple. Et je ne me méprends pas , je sais que cet article ne fera pas changer d'avis mon banquier israélien à propos de mon découvert à la fin du mois.Avec mon infini amour j’adresse à MA Terre et à Mon peuple mes vœux de Shana !Tova et la certitude que personne n’aura jamais de prise sur l’âme juive.

26 septembre 2006

Souviens toi… 26 septembre



Souviens toi… 26 septembre
Par Claude Bensoussan
1941
3 000 juifs d'Orcha (R.S.S. de Biélorussie) sont fusillés dans le cimetière juif de la localité. 3 000 juifs du ghetto de Kaunas (R.S.S. de Lituanie) sont désignés pour être assassinés dans le " fort n° 9 ". Les juifs de Svieciany (R.S.S. de Lituanie) sont conduits par les SS d'un commando d'extermination dans la forêt voisine de Polygon, où environ 8 000 personnes sont tuées. Mais les juifs se défendent les armes à la main et plusieurs centaines d'entre eux parviennent à fuir dans les bois.
1942
Deux convois, avec un total de 4 004 juifs, quittent le camp de concentration de Theresienstadt à destination de Minsk et de Maly-Trostinets (R.S.S. de Biélorussie), où les déportés sont fusillés. La Gestapo fusille une douzaine de juifs du camp de travail forcé d'Otoczna (district de Wrzesnia, Pologne). Début de la deuxième déportation des juifs de la ville de Biala Podlaska (province de Lublin) : 4 000 juifs sont transférés dans le ghetto de Miedzyrzec puis au camp d'extermination de Treblinka. 2 000 juifs du ghetto de Siedlce (Pologne) sont déportés à Treblinka le même jour. 1 500 juifs du village de Skala Podlaska (Galicie orientale) et 2 100 juifs de Jezierzany (province de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) sont déportés au camp d'extermination de Belzec. Les SS assassinent 250 juifs " bons pour le travail " dans le camp d'extermination de Belzec.

L’absurde théorie d’Ahmadinejad sur la présence juive en Israël





L’absurde théorie d’Ahmadinejad sur la présence juive en Israël

Par Bertrand Ramas-Muhlbach pour Guysen Israël News

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad multiplie les déclarations sur l’illégitimité de l’Etat d’Israël mais également sur l’invention de la « shoah », à l’origine d’une spoliation de terres musulmanes.La démonstration de Mahmoud Ahmadinejad relève bien évidemment du parfait sophisme (I) mais le président iranien devrait peut-être se méfier de son raisonnement car pris à la lettre, il pourrait justifier une éviction (actuellement impossible), de l’ensemble des populations non juives implantées en Israël (II).
I ) UNE DEMONSTRATION QUI RELEVE DU SOPHISME Le thème classique développé par le fondamentaliste islamiste est celui de la nécessité de se débarrasser de l’enclave juive implantée sur des terres musulmanes. Ainsi, lors d’une conférence à Téhéran tenue le 26 octobre 2005 sur le thème « un monde débarrassé du sionisme », Mahmoud Ahmadinejad a qualifié de « sage » le propos de l’Imam Khomeini qui affirmait (en parlant d’Israël) que « le régime d’occupation devait être rayé de la carte ». Pour démontrer l’illégitimité de la présence juive en Palestine, le président iranien pose comme postulat l’idée selon laquelle la venue des juifs en Palestine a pour fondement un ''mensonge'', en l’occurrence le "massacre imaginaire » de juifs perpétré pendant la seconde guerre mondiale. Cet argument fut repris lors de son discours tenu en novembre 2005 en marge du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à La Mecque, lorsque Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé que l’extermination des six millions de juifs par les nazis était une « légende ». Cette déclaration lui a naturellement valu une condamnation du Conseil de sécurité des Nations unies. Toutefois, la thèse a de nouveau été développée le 14 décembre 2005 à Zahedan lorsqu’il a affirmé que «Les Occidentaux ont inventé le mythe du massacre des juifs et le placent au-dessus de Dieu, des religions et des prophètes ». Lors de cette allocution, le président iranien a démontré ses talents de parfait orateur. Tout d’abord, il a subtilement positionné son propos sur le terrain religieux en rappelant que les infidèles occidentaux plaçaient le mensonge au dessus des valeurs transcendantales : « Si quelqu’un dans leur pays met en cause Dieu, on ne lui dit rien ; mais si quelqu’un nie le mythe du massacre des juifs, les haut-parleurs sionistes et les gouvernements à la solde du sionisme commencent à vociférer». Ce faisant, il conforte son auditoire acquis à l’Islam puisque dans la société occidentale, qu'il juge décadente et déshumanisée, il est possible de remettre en cause l’existence de Dieu mais pas le mensonge des sionistes relatif au massacre de juifs en 1939-1945. En outre, l’enchaînement des idées avancées, démontre non seulement que les juifs sont des menteurs et des fourbes mais encore permet de s’interroger sur le point de savoir pourquoi les palestiniens doivent faire les frais du massacre imaginaire des juifs : «Si vous dites que vous avez massacré et brûlé six millions de juifs durant la Seconde Guerre mondiale, si vous avez vraiment commis ce massacre, pourquoi ce-sont les Palestiniens qui doivent en payer le prix ? Pourquoi avoir créé un régime sioniste factice ». Le président iranien peut alors émettre des propositions sur une implantation acceptable des juifs dans un autre endroit du monde. «Notre proposition est celle-là : donnez un morceau de votre terre en Europe, aux Etats-Unis, au Canada ou en Alaska pour que les juifs créent leur Etat. Et soyez certain que si vous faites cela, le peuple iranien ne protestera plus contre vous et soutiendra votre décision», (déclaration faite le 14/12/2005) Ces déclarations ont abouti à une plainte en février 2006 au parquet fédéral de Karlsruhe pour contestation de l'Holocauste (passible en Allemagne de 5 ans de prison) mais depuis, Mahmoud Ahmadinejad ne manque pas de surenchérir. Ainsi, lors de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah en juillet 2006, il a comparé Israël à l’Allemagne nazie : "Leurs méthodes ressemblent à celles d'Hitler. Lorsque Hitler voulait lancer une attaque, il inventait aussi un prétexte" avant de conclure : « les sionistes affirment être les victimes d’Hitler mais ils sont de la même nature que lui ». Et c’est encore cette construction intellectuelle (dans des termes toutefois plus nuancés) qui a été reprise par le président iranien à l’Assemblée générale de l’Onu du 19 septembre 2006 lorsqu’il a réaffirmé que:
- la Palestine a été conquise sous prétexte de protéger une partie des rescapés de la seconde guerre mondiale, - que par la suite, de nombreuses personnes non influencées par la guerre ont été amenées en Palestine (les sionistes), - que cette occupation de la Palestine est une tragédie qui constitue une menace pour le moyen orient- et que la tragédie ne s’est pas achevée par la création d’un régime sur la terre appartenant à d’autres.Le président iranien, brillant orateur, a toutefois demandé naïvement à l’Assemblée Générale de l’ONU « pourquoi la shoah est utilisée par les juifs comme justification de l’occupation de la Palestine ». La démonstration relève bien évidemment du sophisme mais Mahmoud Ahmadinejad devrait se méfier du principe selon lequel un conquérant illégitime doit quitter la terre. En effet, ce principe pourrait justifier un départ d’Israël de toute population non juive s’y trouvant dès lors qu’il s’agit de descendants d’envahisseurs étrangers. II ) LE PRINCIPE DE L' ILLEGITIMITE DE L' ENVAHISSEUR ETRANGER Pour Mahmoud Ahmadinejad, la raisonnement est simple : les juifs ne sont que des occupants sans droit ni titre, venus volés les terres des palestiniens qui doivent, du fait de leur statut de conquérant, retourner vers un autre endroit du monde que leur choisira la communauté internationale. Les déclarations du président iranien ont naturellement suscité l’émoi, la stupeur, l’indignation ou l’écœurement, mais peut-être conviendrait il d’être attentif à la démonstration. Si, en effet, le président iranien avait raison, cela signifierait qu’une population, du seul fait de son statut de conquérant (ou de descendant de conquérant), devrait quitter le territoire sur laquelle elle est établie. La solution serait peut-être enfin trouvée pour Israël et pour le problème palestinien dans la mesure où les populations d’origine palestiniennes qui demeurent en Israël ou plus largement au moyen orient, devraient immédiatement quitter l’endroit de leur résidence eu égard à leur qualité de « descendants d’envahisseurs étrangers ». Tout d’abord, le seul nom de « palestiniens » que se donnent les palestiniens justifie leur éviction puisque le nom « Palestine » a été donné à la région par Hadrien, Empereur (et envahisseur) Romain en 135 de l’ère vulgaire. Si les palestiniens se reconnaissent à travers ce nom d’envahisseur romain, c’est qu’ils en sont peut-être les héritiers directs. Or, si tel est le cas, et suivant la logique de Mahmoud Ahmadinejad, sûrement conviendrait-il de renvoyer les intéressés, en Italie. Mais leur venue est peut-être plus récente. S’ils sont les descendants des envahisseurs Arabes qui, après la prise de Damas en 635 se sont vus donnés la Syrie et la Palestine en 636, il conviendrait de les réexpédier en Arabie saoudite. Il se peut également que les palestiniens soient des descendants des Croisés de 1099 venus établir le Royaume latin de Jérusalem en 1100. Si tel est le cas, les conditions de leur retour se compliquent légèrement dans la mesure où, préalablement à leur départ, il conviendra de reprendre leur généalogie pour connaître le pays vraisemblablement européen de provenance de leurs ancêtres. Pour tout ce qu’il en est des « palestiniens » dont les ancêtres sont venus à compter de 1516, date de la domination ottomane, c’est la Turquie qui pourrait bien être leur prochaine destination. Enfin, pour les palestiniens venus s’installer à l’époque du mandat britannique, un retour en Angleterre sera vivement conseillé. Restera alors à régler le cas des palestiniens pour lesquels il n’a pas été trouvé l’origine de « l’envahisseur conquérant » impliquant que les ancêtres sont vraisemblablement nés dans cette partie du monde. Pour ces derniers, la solution est trouvée grâce à la thèse de Tsvi Misinai qui, dans son ouvrage « לא יאומן כי יסופר » (incroyable mais vrai), a mis en lumière qu’une partie des palestiniens est issue du peuple Juif, descendants des tribus hébreux et des Moabites et Edomites convertis au Judaïsme par le Roi David avant d’être convertis de force à l’Islam. Pour ces derniers, et compte tenu de leurs origines juives antérieures à leur conversion de force à l’Islam, il serait possible d’envisager une conversion au judaïsme, qui constituerait, non pas un retour géographique mais une véritable téchouva c'est-à-dire un retour spirituel. Grâce à Mahmoud Ahmadinejad, le problème palestinien serait enfin solutionné puisque dans cette partie du monde, il ne resterait que les descendants des populations juives deux fois millénaires qui se sont maintenues sur le territoire. Ces derniers pourraient, avec l’autorisation de Mahmoud Ahmadinejad, inviter les membres de leurs familles disséminées dans le monde depuis 2 000 ans, à les rejoindre et le président iranien ne serait plus jamais considéré comme une menace pour Israël mais bien comme l’un des plus grands sionistes de tous les temps, suscitant la reconnaissance éternelle du peuple juif qui n’a jamais envisagé une telle opportunité. Nous n’en sommes pas encore là mais, en attendant, admettons qu’en voulant rayer Israël de la carte, le président iranien fait partie des rares chefs d’Etats arabes qui reconnaît qu’Israël se trouve bien sur la carte du monde.

25 septembre 2006


Les 3 soldats (Guilad Chalite, Eldad Réguev, Ehoud Goldwasser) kidnappés par l'ennemi depuis 80 jours


Souviens toi…24 septembrePar Claude Bensoussan Mémoire... Rubrique quotidienne Une exclusivité Guysen Israël News1752 12 conversos, descendants de juifs contraints au baptême plusieurs siècles auparavant, sont accusés, lors d'un autodafé tenu à Lisbonne, de judaïser, c'est-à-dire de pratiquer en secret la religion juive. 3 d'entre eux sont brûlés sur le bûche pour n'avoir pas voulu se repentir, les autre sont condamnés à des peines d'emprisonnement. 1941 Le lendemain du Nouvel An juif, les internés du ghetto de Vilkaviskis (R.S.S. de Lituanie) sont conduits hors de leur ghetto pour être assassinés par les SS. 1942 En deux jours, 1 200 juifs sont déportés de Sterdyn (district de Lublin) au camp d'extermination de Treblinka. Un convoi quitte Vienne (Autriche) avec 1 287 juifs à destination du camp de concentration de Theresienstadt. 1943 L'officier SS Herbert Kappler inflige aux juifs de Rome (Italie) une amende de 50 kilos d'or, à livrer dans les trente-six heures. Il prend 200 juifs en otages et menace de les tuer si ses exigences ne sont pas satisfaites. Le 24 septembre, grâce à Pie XII qui en offre une bonne partie, les juifs de Rome livrent cette énorme quantité d'or.


Recensement.2006-09-25 08:55:00
À l'occasion de la nouvelle année du calendrier juif, le Bureau Central des Statistiques a publié les chiffres du dernier recensement effectué en Terre sainte.On dénombre donc 6,990,700 habitants en Israël, dont 5,313,800 juifs et 1,377,100 Arabes.Le taux de croissance de population s'est maintenu à 1,8 en 2005, le même chiffre que les deux années précédentes.En 2005 on dénombrait 3,7 millions de natifs israéliens.Les Israéliens issus de l'ancienne Union soviétique sont estimés à environ 1,177 million (dont 242,000 nés en Israël) et représentent la plus importante origine en Israël.Le Maroc est le second pays le plus représenté en Israël, avec 492,000 Israéliens (dont 337,000 nés en Israël) qui y puisent leurs origines.

24 septembre 2006



nasrallah et le monde
Israël: Hassan Nasrallah "crache" au visage de la communauté internationale AP 22.09.06 19:19JERUSALEM (AP) -- Cheikh Hassan Nasrallah "crache" au visage de la communauté internationale en affirmant que le Hezbollah ne désarmera pas, a estimé vendredi le ministère israélien de la Défense, quelques heures après la manifestation géante organisée dans la banlieue sud de Beyrouth par le mouvement chiite libanais. Le chef du Hezbollah Cheikh Hassan Nasrallah a fait sa première apparition publique depuis le début de la guerre du Liban, le 12 juillet, lors de la manifestation de vendredi. Il a salué la "grande victoire divine, historique et stratégique" de ses troupes chiites contre Israël et souligné que le mouvement ne pourrait pas être désarmé de force. "Nasrallah défie non seulement le gouvernement libanais, mais également la communauté internationale toute entière", a réagi le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Mark Regev. "La communauté internationale ne peut pas tolérer que cet extrémiste financé par l'Iran crache au visage de la communauté organisée des nations". Vendredi, Cheikh Hassan Nasrallah a notamment affirmé que sa milice était encore en possession de plus de 20.000 roquettes, et que la FINUL ne pourrait réduire cet arsenal. Selon Mark Regev, le Hezbollah "ne devrait pas avoir de roquettes", en vertu de la résolution 1701 des Nations unies qui a mis fin aux combats de cet été. AP
Olmert ne rencontrera pas Abbas avant la libération de Guilad ShalitYael Ancrijeudi 21 septembre 2006 - 23:53
Le vice Premier ministre, Shimon Pérès, a dit jeudi soir au chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qu'une "réunion avec Olmert ne serait tenu qu'après la libération de Guilad Shalit et lorsque cesseraient les tirs de roquettes Kassam."
Le Premier ministre n'avait-il pas déclaré qu'il rencontrerait Mahmoud Abbas sans condition préalable ? Et bien, à en croire "le plus jeune et le plus énergique député", j'ai nommé Shimon Pérès, il semblerait qu'il ait changé d'avis !
Jeudi soir Pérès a posé les conditions d'une rencontre entre Olmert et le chef de l'Autorité palestinienne. Selon le vice Premier ministre, la rencontre n'aura pas lieu avant la libération du caporal Guilad Shalit, enlevé le 25 juin dernier, ni avant que les tirs de Kassam ne cessent. Les deux hommes se sont rencontrés dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
"Ceux qui empêchent effectivement la libération des prisonniers palestiniens se sont les ravisseurs de Guilad Shalit eux-mêmes. Abou Mazen [surnom de Mahmoud Abbas] ne peut se plaindre que des membres de son propre peuple," a déclaré Shimon Pérès. Pour sa part, Abbas a indiqué que personnellement il travaillait très dur, faisait tous les efforts en son pouvoir et continuerait à le faire pour obtenir la libération du soldat enlevé.
Abou Mazen a ajouté que si un cabinet d'unité nationale était établi, ce dernier s'engagerait à respecter tous les accords signés avec Israël. En autres accords, Abbas a rappelé celui signé entre Rabin et Arafat, comprenant une reconnaissance mutuelle entière du droit des deux peuples de vivre dans un pays souverain."
Le chef de l'Autorité palestinienne a indiqué qu'il approuvait le programme économique pour la paix, organisé par Pérès dans la Arava et dans la vallée du Jourdain, programme surnommé "la vallée de la paix." Selon Abbas, les Palestiniens sont actuellement intéressés par une coopération d'ordre économique avec Israël, l'Egypte et la Jordanie.
Quant à l'initiative de la Ligue arabe, Pérès a déclaré que celle-ci devait prouver qu'elle contrôlait le Hezbollah. "Sinon, elle ne peut faire de propositions diplomatiques et représenter des pays dans lesquels la sécurité est quasi nulle.''
Le calendrier de la fête de Rosh Hashana 2006 en Israël
24/9/2006

Erev Rosh Hashana
22 sept

Rosh Hashana
23 et 24 sept
1er et 2 Tichri

La mitsva est d'écouter le son du chofar

Les dinim, sens et traditions
L'expression Roche hachana signifie "tête de l'année", 1er jour de l'an, C'est le 1er Tichri.
Rosh-Hashana est le Nouvel An Juif. Bien que selon la Torah, l'année commence en Nissan (le mois de Pessah, la tradition a fixé ce jour comme le premier de la nouvelle année.
Contrairement aux autres fêtes, Rosh-Hashana dure 2 jours en Israël comme en dehors, le Talmud explique que les 2 jours sont considérés comme n'étant qu'un. Rosh-Hashana symbolise aussi le jour de la création de l'Homme par D..
Rosh-Hashana est aussi appelée Yom Hadin, "le Jour du Jugement", car en ce jour D. fait défiler devant lui toutes les créatures terrestres afin de les juger selon leurs actions. Selon nos Sages, D. a 3 livres devant Lui ouverts: celui des "Justes", celui des "Méchants" et celui des "Simples" et décide selon ses actions si telle créature est à inscrire dans tel ou tel livre. Rosh Hachana, est d'ailleurs aussi appelée, "Kissé". Cette appellation peu connue, provient d'une interprétation : ce jour est celui où D. s'installe sur son trône ( kissé en hébreu ) pour juger le monde. C'est donc un jour de prières intenses afin d'appeler à la Miséricorde divine. Toutefois, c'est aussi un jour de réjouissances car nous sommes confiants dans le Jugement de D. pour ses enfants.
C'est aussi pour cela que nos Sages ont institué une série de prières à dire un mois auparavant, les Séli'hot, afin de se repentir des mauvaises actions que l'on aurait pu faire pendant l'année passée. Les Ashkénazes ne commencent les Séli'hot que la dernière semaine qui précède Rosh Hashana.
C'est avec Rosh-Hashana que commence la période dite des 10 Jours de Pénitence qui se terminera avec Yom Kippour, le Jour du Pardon. Durant cette période, on a l'habitude de se consacrer à plus d'études et de prières que d'habitude pour demander pardon à D..
On a l'habitude de consommer des mets symboliques comme de la pomme trempée dans le miel pour demander à ce que l'année soit aussi douce que le miel. On consomme aussi de la tête d'agneau (ou de poisson à défaut) et on demande d'être à la tête et non à la queue. On mange aussi de la grenade et d'autres nombreux mets.
Hormis ces us culinaires, une autre tradition veut qu'au cours de ces jours de fête, l'Homme n'ait que des pensées "positives" et n'expriment ni colère, ni haine envers autrui. Ainsi, le premier jour de la nouvelle année sert d'exemple et de référence aux autres jours qui succéderont.
En ce qui concerne les interdictions qui sont liées à la fête, ce sont les mêmes que celles de Shabbat mis à part le fait que l'on peut allumer le feu à partir d'une flamme déjà existante et donc il est permis de cuisiner. (Lorsque le premier jour tombe un Shabbat, il n'est autorisé d'allumer le feu et de cuisiner que le second jour).
Dans la prière du matin des 2 jours, on a l'habitude de sonner le Shofar, corne de bélier, pour se rappeler le sacrifice d'Isaac et la Miséricorde que D. lui a accordé. On se doit d'entendre 100 sonneries chaque jour. On évitera donc d'amener des enfants de trop bas âge qui seraient susceptibles de déranger l'office. Si Roch-Hachana tombe un Samedi, on ne sonnera pas de Shofar en ce jour mais seulement le lendemain.
Certains ont aussi la coutume de jeûner le matin des deux jours afin d'appeler la Grâce de D..
On a l'habitude aussi de procéder le premier jour, sauf si cela est un Shabbat comme cette année, à la prière de Tachlikh. Ce rituel consiste à se rassembler auprès d'une source d'eau avec un mouchoir afin de "jeter" tous nos péchés dans l'eau.
Le 3 Tishri, le lendemain de Rosh-Hashana, c'est le jeûne de Guédalia. Ce dernier qui était gouverneur de la Judée fut assassiné.


En réalité, ainsi que nous l'apprend le Talmud : "Le monde est jugé quatre fois dans l'année : à la Pâque, un décret est issu sur ce que produira le sol; à la Pentecôte, sur les fruits des arbres; au jour du Nouvel An, tous les hommes passent devant "Lui" (Dieu); Et à la fête des Cabanes, un décret est prononcé sur les précipitations annuelles"C'est donc, on le voit, bien plus qu'un "simple" début de l'année, bien que la Mishna distingue ce jour parmi les autres comme début des années ordinaires, sabbatiques (shemitta) et du jubilé (yovel). Rosh Hashana est le début de l'année pour les hommes, les animaux et les contrats légaux.Son échéance dans le calendrier grégorien est variable, le calendrier juif étant basé sur un cycle luni-solaire. Toutefois, elle ne peut jamais tomber avant le 5 septembre, ni après le 5 octobre.Le premier jour de l'année juive est célébré le 1er jour du mois de Tishri et le second, Rosh Hashana dure donc deux jours consécutifs, de la tombée de la nuit précédant le premier jour à celle clôturant le second, pendant lesquelles on prie et on s'adonne à divers rituels. Une tradition veut que les repas de fête, le premier et le deuxième soir, soient constitués de mets sucrés, notammant une pomme au miel, dont la douceur préfigure, espère-t-on, celle de l'année qui commence.La première mention de Rosh Hashana apparaît dans la Torah (Lévitique 23:24), sous le nom de Yom Teroua,"le jour où l'on sonne (du Shofar). Or la première Teroua a lieu lors de la conclusion du sacrifice d'Isaac. Cette sonnerie est destinée à réveiller les consciences endormies, que l'on sonne pendant l'office synagogal, car Rosh Hashana est, selon la littérature rabbinique le Jour du Jugement (Yom Hadin). Selon certains midrashim, Dieu "siège" sur Son trône, consultant les livres où sont consignés tous les faits et gestes de Ses créatures au cours de l'année, chacune d'elles passant devant Lui pour être évalué et jugé. L'arrêt est rendu en inscrivant chacun dans le livre de la vie ou de la mort, de la prospérité ou la misère, etc. Le décret scellé, rien ne peut modifier son application, sauf, selon les Sages, la prière, la repentance et la Tsedaqa (terme malaisé à traduire, erronément rendu par "charité")C'est pour cette raison que Rosh Hashana marque l'entrée dans les Jours Redoutables (Yamim Noraïm), car à dater de ce jour commencent les 10 jours de Repentance (Assara Yemei Teshouva), qui se concluent à Yom Kippour, au cours desquels chaque Juif demande à se faire pardonner ses fautes.De plus, le 3 Tishri est un jour de jeûne, commémorant la mort de Guedaliahou ben Ahikam, ce qui rajoute à l'affliction.C'est pourquoi, bien qu'on se souhaite, comme dans touts les cultures une bonne année, le message est autrement plus profond : "Soyez inscrits pour une année douce et sucrée", en d'autres termes, "j'espère que vous n'aurez pas une mauvaise année". Prononcée avec sincérité, particulièrement envers une personne avec laquelle on n'est pas en bons termes, cette prière est une preuve de Tsedaqa (puisqu'on ne lui souhaite pas ce qu'on ne voudrait pas se voir souhaiter à soi) et de repentance (puisqu'on fait un pas vers lui, on admet forcément sa part de torts dans le différend qui nous oppose à lui).
Voeux
Formulation des souhaits, lors de ce premier jour de la fête :envers plusieurs : léchana tova tikatévou (que vous soyiez inscrits pour une bonne année). envers une femme : léchana tova tikatévi. envers un homme : léchana tova tikatév.

Symboles du Seder de Rosh Hashana
On apportera donc sur la table toutes sortes d'aliments dont le nom ou le goût évoque de bons présages, comme les dattes, la grenade, la pomme au miel, la blette, la courge, le sésame, etc...


Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères,
figue, pomme, miel
de nous donner une année bonne et douce


dattes
que nous nous élevions comme le palmier, et que nos péchés disparaissent à jamais


grenades, sesame
que nos vertus et nos mérites augmentent comme les graines de la grenade


courge, épinards, fèves, ail
que personne nous voue plus les sentiments de haine dont ces plantes sont le symbole


tête de mouton
de placer ton peuple Israel à la tête et non au dernier rang des nations


poisson
que nous croissions et multipliions comme les poissons dans l’eau


Il est de tradition de déguster des mets (beignets, gateaux, etc...) sucrés, afin que la nouvelle année soit “douce”.Il est également d’usage de tremper les Hallotes ou le pain du Motsé dans du sucre (un récipient contenant du sucre plutôt que du sel, mis à table, à la disposition du chef de famille).



Le kidoush de Rosh Hashana

Kidoush
Ouviyome simhatkhème ouvmoâdékhème ouvraché hodchékhème outkaâtème bahatsçosrot âl ôlotékhème véâl zivhé chalmékhème, véhaiyou lakhème lézzicarone lifné élohékhème, ani Adonaï Elohékhème.
Sabri maranane.Baroukh ata Adonaï Elohénou mélèkh haôlam boré péri haguéfène. (amen)
Baroukh ata Adonaï Elohénou mélèkh haôlam achère bahar banou mikol âme véromemanou mikol lachone vékidéchanou bémitsvotav, vattitène lanou Adonaï Elohénou béahava ète yom azzicarone azzé ète yom tov mikre khodèche azzé yom téroua béahava mikre khodèche zékhère litsiate mitsraïm. Oudvarkha-malkénou émète vékayame laâd. Baroukh ata Adonaï mélèkh âl kol haarèts mékadèch Israel véyome hazzicarone.
Le premier soir on ajoute :Baroukh ata Adonaï Elohénou mélèkh haolam chééhyanou vékyémanou véhiguiânou lazzémane hazzé.
Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, de nous donner une année bonne et douce (figue, pomme, miel)
Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, que nos vertus et nos mérites augmentent comme les graines de la grnade (sesame, grenade)
Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, que nos ennemis cessent de nous vouloir du mal, et que personne nous voue plus les sentiments de haine dont ces plantes sont le symbole (courge, épinards, fèves, ail)
Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, que nous nous élevions comme le palmier, et que nos péchés disparaissent à jamais (dattes)Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, de placer ton peuple Israel à la tête et non au dernier rang des nations (tête de mouton).
Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères, que nous croissions et multipliions comme les poissons dans l’eau (poisson).
source : Rav Yehoshua Ra'hamim Dufour, Wikimédia, Site du Consistoire de Paris, Ministère des Affaires Etrangères d'Israel.