14 octobre 2006
12 octobre 2006

Souviens toi… 11 octobre
Par Claude Bensoussan
1941
Un train de juifs déportés de Suczava passe par la gare de Czernovitz (capitale de la Bucovine, R.S.S. d'Ukraine). Il est stoppé par les nazis et les gardes roumains afin de décharger les cadavres des juifs morts au cours du voyage dans des wagons glacés et bourrés de monde. Le train reprend alors sa route vers le ghetto de Czernovitz. Les nazis fusillent 400 juifs à Belgrade. Les juifs de Czernovitz sont parqués dans un ghetto, leurs biens confisqués. Par la suite, les internés seront déportés en Transnistrie.
1942
Au cours d'une Aktion dirigée contre les juifs d'Ostroviec (province de Kielce, Pologne), 11 000 juifs du ghetto et des villages environnants sont rassemblés et déportés au camp d'extermination de Treblinka, où ils périssent tous.La communauté juive de la ville remonte au XVIIIe siècle. Environ 4 200 juifs de Lubartov (province de Lublin) sont déportés aux camps d'extermination de Sobibor, Belzec et Maïdanek, où tous périssent. Parmi eux se trouvent 1 000 juifs qui, un an auparavant, avaient été déportés de Slovaquie à Lubartov. Cette dernière ville est déclarée " purifiée de ses juifs ". Pendant plus d'un an, un groupe de partisans juifs combat dans les forêts, dirigé par Samuel Jegier et Mietek Gruber. 3 000 juifs de Bicheva (province de Lublin) sont déportés au camp d'extermination de Belzec.
1944
Au cours d'une Aktion, les SS fusillent 208 jeunes juifs d'Ujvidek (Yougoslavie), qui travaillent sur la voie ferrée. 12 juifs survivent. 20 malades mentaux juifs de Venise sont internés dans le camp de concentration tristement célèbre de Risiera di San Sabba, près de Trieste, le seul camp nazi en territoire italien. Le soir du même jour, 5 ou 6 d'entre eux ont déjà été tués par les SS gardant le camp.
Voici deux milles ans en effet, le peuple d’Israël avait le devoir de 'monter' à Jérusalem pour apporter ses offrandes au Temple de Jérusalem.

Jérusalem superstar
Ils sont venus de loin, ou de la banlieue d’à côté, pour lui rendre hommage. Équipés de sacs à dos, poussant des landaus, et armés de bouteilles d’eaux, ils veulent l’a parcourir de long en large.Juifs et non juifs, laïcs et orthodoxes ils sont tous là.Par milliers ils ont répondu présents à ce rendez-vous, vieux de plusieurs millénaires, que leurs âmes n’ont apparemment pas oublié.
Voici deux milles ans en effet, le peuple d’Israël avait le devoir de 'monter' à Jérusalem pour apporter ses offrandes au Temple de Jérusalem. Les rues de la ville sainte s’emplissaient d’une extraordinaire cacophonie et son activité décuplait. Hommes femmes et enfants se pressaient vers la ville d’or pour unir leurs prières. Les nations, particulièrement associées à cet évènement, envoyaient leurs émissaires qui affluaient les bras chargés d’offrandes. Par un extraordinaire miracle historique, voici que le scénario se reproduit chaque année depuis la création de l’État juif moderne.Si les costumes et les coutumes ont quelque peu changé, si la splendeur du Temple s’est éteinte, et si la topographie des rues s’est quelque peu modifiée, l’amour qu’éprouve le peuple juif et les nations pour Jérusalem n’a pas pris une ride.70 000 personnes assistaient lundi 9 octobre à l’ancestrale 'birkat Cohanim' (bénédictions des Cohen) et 100 000 parcouraient les rues de la capitale le lendemain à l’occasion de la Marche de Jérusalem.Les motivations sont diverses et variées à l’image de la fête de Soukot qui met à l’honneur les différents types de personnalités qui compose le 'Loulav'…"Nous venons de Rehovot avec nos enfants pour qu’ils connaissent Jérusalem" explique Ornit. "Ce déplacement est éducatif et nous en profitons pour participer aux nombreuses activités organisées par la mairie"."La tradition doit être respectée et en venant à Jérusalem nous nous conformons à une coutume vielle de plusieurs millénaires" indique quand à lui Moshé qui a fait le voyage depuis Beer-Shéva."Des générations entières ont prié pour que le peuple juif soit à nouveau réuni à Jérusalem, et ne pas venir au moins une fois par an dans cette ville historique reviendrait à les trahir " confie Mihal."Nous avons profité de ces quelques jours de vacance pour visiter de la famille à Jérusalem" explique Ben. C’est un vrai dépaysement lorsque l’on vient de Tel-Aviv !".Si certains se trouvaient donc là par hasard, leurs yeux ne brillaient pas moins lorsque la principale artère de Jérusalem s’est emplie de milliers de participants à la Marche de Jérusalem.Policiers, volontaires, agents de la fonction publique, grandes sociétés privées et militaires ont fièrement défilé dans la rue Yaffo suivis par d’innombrables délégations de chrétiens amis d’Israël vêtus de leurs costumes traditionnels, et portant des étendards sur lesquels on pouvait lire de véritables déclarations d’amour pour Israël et le peuple juif en général.'On vous aime', 'Vous n’êtes pas seul', 'nous prions pour la paix à Jérusalem', 'nous sommes à vos côtés !' clamaient les pancartes brandies par des Hollandais, des Anglais, des Américains, des Japonais, des Angolais, des Allemands, bref par la terre entière…5 000 de ces chrétiens évangéliques, défenseurs d’Israël à travers le monde, avaient fait le voyage à Jérusalem pour cet événement qui coïncide chaque année avec la fête des Tabernacles. Ce 27e rassemblement annuel, sponsorisé par l’ambassade chrétienne internationale à Jérusalem, devrait rapporter 15 millions de dollars aux caisses de l’état selon les estimations du ministère du Tourisme qui a déclaré que cet événement était le plus important de l’année pour l’industrie touristique.Distribuant confiseries et drapeaux, ils serraient les mains d’Israéliens ébahis devant cet étalage d’affection et qui se demandaient s’ils ne rêvaient pas."Soukot est l’une des seules fêtes au cours de laquelle nous récitons le 'hallel' (louange au créateur récitée lors des fêtes juives) complet" indique le Rav Arieh Levy. "On doit cette exception au fait que Soukot n’a été entachée par aucune guerre menée avec les peuples non-juifs aux temps bibliques. En hommage à cette unité avec les nations du monde, nos sages nous ont autorisés à lire la prière, très particulière, du Hallel en entier".Alors que l’espace d’un court moment, les nations vibraient à l’unisson avec le peuple juif, Jérusalem, cœur vivant d’Israël, a vécu un état de grâce. Le même que celui auxquels les sages d’antan voulaient probablement faire allusion en instaurant l’obligation de réciter la prière du Hallel dans son intégralité…
09 octobre 2006
Appel aux dirigeants européens à propos de l'IranAu nom de notre attachement à la démocratie
(document source www.migdal.org)
Appel aux dirigeants européens à propos de l'IranAu nom de notre attachement à la démocratie, à ses valeurs, aux libertés qu'elle garantit, au respect des règles de droit qui la fondent, nous exhortons les dirigeants européens à faire face au danger que font peser sur le monde les dirigeants iraniens, leur volonté de se doter de l'arme nucléaire et de «rayer Israël de la carte ». En tant que citoyens soucieux de l'avenir de l'Europe autant que de l'avenir du Proche-Orient, nous les appelons à : - refuser les violations du droit international et du traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé par l'Iran ; - tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat; - demander à l'ONU qu'elle fasse respecter sa charte interdisant à tout État membre l'incitation à la haine et l'appel à la destruction d'un autre État membre, faute de quoi l'ONU perdrait toute légitimité ; - dénoncer les thèses négationnistes sans cesse réaffirmées par les dirigeants iraniens ; - combattre le financement de mouvements terroristes par le régime iranien. Nous lançons cet appel aux dirigeants européens, à qui incombe, au nom de leurs peuples, la responsabilité historique de faire obstacle au retour de la barbarie. http://www.objectif-info.com/index.htm
Appel aux dirigeants européens à propos de l'IranAu nom de notre attachement à la démocratie, à ses valeurs, aux libertés qu'elle garantit, au respect des règles de droit qui la fondent, nous exhortons les dirigeants européens à faire face au danger que font peser sur le monde les dirigeants iraniens, leur volonté de se doter de l'arme nucléaire et de «rayer Israël de la carte ». En tant que citoyens soucieux de l'avenir de l'Europe autant que de l'avenir du Proche-Orient, nous les appelons à : - refuser les violations du droit international et du traité de non-prolifération des armes nucléaires, signé par l'Iran ; - tirer les conséquences du marché de dupes de négociations reconduites indéfiniment, sans résultat; - demander à l'ONU qu'elle fasse respecter sa charte interdisant à tout État membre l'incitation à la haine et l'appel à la destruction d'un autre État membre, faute de quoi l'ONU perdrait toute légitimité ; - dénoncer les thèses négationnistes sans cesse réaffirmées par les dirigeants iraniens ; - combattre le financement de mouvements terroristes par le régime iranien. Nous lançons cet appel aux dirigeants européens, à qui incombe, au nom de leurs peuples, la responsabilité historique de faire obstacle au retour de la barbarie. http://www.objectif-info.com/index.htm

octobre
Souviens toi… 9 octobre
Par Claude Bensoussan
Mémoire... Rubrique quotidienne
1920
Un pogrome éclate à Vilna. Il dure trois jours. L'armée polonaise, qui occupe la ville après le départ de l'Armée rouge, commence à massacrer les juifs. 80 sont fusillés, d'autres enterrés vivants ou noyés. Presque toutes les victimes habitaient la banlieue de Lipovka.
1939
800 personnes, des juifs pour la plupart, dont des femmes et des enfants, sont fusillées par les SS à Dobrcz (district de Bydgoszcz [Bromberg], Pologne).
1941
Début de la déportation des juifs de Bucovine (R.S.S. d'Ukraine) : les juifs habitant les villes de Radautz, Suczava, Gurahumora, Kimpolung et Dorna Vatra, 40 000 au total, sont successivement déportés vers les camps de concentration de Transnistrie. Beaucoup d'entre eux meurent en route. Ceux qui sont trop faibles pour marcher assez vite sont fusillés sans pitié. Les déportations se prolongent le 10 octobre. Le même jour, tous les juifs de Burduyeni (Roumanie) sont déportés en Transistrie.
1942
En deux jours, les SS et la police ukrainienne assassinent 900 juifs à Mylanov (Volhynie, R.S.S. d'Ukraine). Ce jour-là et les précédents, les nazis ont arrêté 75 juifs à Rotterdam. Ceux-ci sont envoyés au camp de regroupement de Westerbork et de là déportés vers des camps allemands. 1 703 juifs du camp de regroupement de Westerbork sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. Un convoi quitte Vienne (Autriche) avec 1 306 juifs déportés au camp de concentration de Theresienstadt. 14 000 juifs environ sont déportés du ghetto de Radomsko (province de Lodz, Pologne) au camp d'extermination de Treblinka, où ils sont assassinés. Lors de l'ultime Aktion, de nombreux jeunes juifs se réfugient dans les forêts, où ils deviennent des partisans. Le même jour commence la liquidation du ghetto de Przedborz (province de Kielce, Pologne), au cours de laquelle 4 500 juifs sont déportés à Treblinka.
1943
La capitulation de l'Italie, en septembre 1943, et le partage du pays entre un Sud occupé par les forces alliées et un Nord occupé par les troupes de l'Allemagne nazie font des juifs de la partie septentrionale des victimes, à leur tour, de la " solution finale ". Le 9 octobre, les nazis font une rafle de juifs à Trieste. L'unique camp de concentration créé en Italie se trouve près de la ville. Après la rafle, 600 juifs y sont internés. Par la suite, ils seront déportés vers les camps d'extermination de l'Est, notamment à Auschwitz.
1944
Un transport quitte le camp de concentration de Theresienstadt avec 1 600 juifs déportés au camp d'extermination d'Auschwitz.
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