Olmert ne rencontrera pas Abbas avant la libération de Guilad ShalitYael Ancrijeudi 21 septembre 2006 - 23:53
Le vice Premier ministre, Shimon Pérès, a dit jeudi soir au chef de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qu'une "réunion avec Olmert ne serait tenu qu'après la libération de Guilad Shalit et lorsque cesseraient les tirs de roquettes Kassam."
Le Premier ministre n'avait-il pas déclaré qu'il rencontrerait Mahmoud Abbas sans condition préalable ? Et bien, à en croire "le plus jeune et le plus énergique député", j'ai nommé Shimon Pérès, il semblerait qu'il ait changé d'avis !
Jeudi soir Pérès a posé les conditions d'une rencontre entre Olmert et le chef de l'Autorité palestinienne. Selon le vice Premier ministre, la rencontre n'aura pas lieu avant la libération du caporal Guilad Shalit, enlevé le 25 juin dernier, ni avant que les tirs de Kassam ne cessent. Les deux hommes se sont rencontrés dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
"Ceux qui empêchent effectivement la libération des prisonniers palestiniens se sont les ravisseurs de Guilad Shalit eux-mêmes. Abou Mazen [surnom de Mahmoud Abbas] ne peut se plaindre que des membres de son propre peuple," a déclaré Shimon Pérès. Pour sa part, Abbas a indiqué que personnellement il travaillait très dur, faisait tous les efforts en son pouvoir et continuerait à le faire pour obtenir la libération du soldat enlevé.
Abou Mazen a ajouté que si un cabinet d'unité nationale était établi, ce dernier s'engagerait à respecter tous les accords signés avec Israël. En autres accords, Abbas a rappelé celui signé entre Rabin et Arafat, comprenant une reconnaissance mutuelle entière du droit des deux peuples de vivre dans un pays souverain."
Le chef de l'Autorité palestinienne a indiqué qu'il approuvait le programme économique pour la paix, organisé par Pérès dans la Arava et dans la vallée du Jourdain, programme surnommé "la vallée de la paix." Selon Abbas, les Palestiniens sont actuellement intéressés par une coopération d'ordre économique avec Israël, l'Egypte et la Jordanie.
Quant à l'initiative de la Ligue arabe, Pérès a déclaré que celle-ci devait prouver qu'elle contrôlait le Hezbollah. "Sinon, elle ne peut faire de propositions diplomatiques et représenter des pays dans lesquels la sécurité est quasi nulle.''
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